De nombreux musiciens se portent bien, il n’y a aucune raison d’ignorer les chansons locales et de jouer des chansons étrangères. C’est l’avis de Yoya Jamal, qui estime que l’absence de chansons locales n’est qu’un prétexte.
Parmi les nombreux plats, ceux qui ne sont pas choisis ne sont pas forcément mauvais, a-t-il expliqué. Selon lui, la musique étrangère a envahi le show-buzz local et les chansons locales n’ont aucune chance de s’épanouir. Yoya a appelé les DJ à donner la place et la priorité à la mélodie burundaise dans les stations de radio et les boîtes de nuit, arguant que la reconnaissance de la mélodie locale serait un honneur pour tous les Burundais.
Notez que ce musicien n’est pas d’accord avec ceux qui blâment les journalistes et les DJ, car il considère le développement de l’industrie musicale dans le pays comme une tâche commune pour tous.