Léger ralentissement de la croissance mondiale cette année, à 2,9% au lieu de 3% annoncé il y a 6 mois, selon les prévisions semestrielles de la Banque mondiale. A l’image du reste du monde, l’Afrique subsaharienne devrait connaître une croissance moins robuste que prévu.
L’économie de l’Afrique subsaharienne poursuit son redressement après un recul provoqué par la chute des prix des matières premières il y a 3 à 4 ans, même si le rythme reste très faible.
La croissance de la région est passée de 2,6% en 2017 à 2,7% en 2018. Mais cette progression reste inférieure aux prévisions, en raison notamment des difficultés du Nigeria, de l’Afrique du Sud – 1re et 2e économies du continent – ou encore de l’Angola.
Comme d’autres, ces trois pays n’ont pas eu de recette miracle pour échapper au ralentissement du commerce au niveau mondial, au durcissement des conditions de financement et au décrochage de leurs monnaies face au dollar américain très fort.
Selon les prévisions de la Banque mondiale, la croissance de l’Afrique subsaharienne devrait s’accélérer cette année, pour atteindre 3,4%. Mais cette performance dépendra de l’amélioration de l’investissement dans les grandes économies et de la poursuite d’une croissance robuste dans des pays pauvres en ressources naturelles, comme un certain nombre de pays membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine, qui ont connu l’année dernière un taux de croissance de 6% ou encore comme l’Ethiopie, avec ses 8,2%.
RFI