La mort d’une jeune élève à l’école fondamentale de Kidumburwe ce mardi le 29 novembre 2019 a soulevé le mécontentement des parents. Les défenseurs des droits des enfants demandent désormais la révision de la réglementation des sanctions dans les milieux scolaires et la punition des enseignants qui infligent des sanctions mortelles ou des tortures aux élèves.
Ce mardi, une élève de l’Ecole Fondamentale Kidumburwe de la zone kinama au nord de la ville de Bujumbura est morte à l’école. Chadia Nishimwe serait victime d’un coup de bâton de son enseignant, après avoir échoué à répondre à un exercice. La jeune fille est succombée sur le champ. Les collègues de l’enseignant considèrent que la mort de cette jeune fille fut un accident. Du coté des parents, ils réclament justice, et disent ne pas comprendre les circonstances de ce meurtre et réclame un dédommagement. Le directeur de l’école est dans les mains de la police. Mais l’enseignant présumé auteur a pris le large après le forfait.
La mort de cet enfant a fait réagir les défenseurs des droits de l’enfant. La Fédération des Associations Engagées dans le Domaine de l’Enfance au Burundi(FENADEB) condamne fermement les punitions corporelles infligées aux élèves jusqu’à ce qu’ils meurent. Isidore Nteturuye coordinateur de la FENADEB précise avoir reçu la nouvelle avec regret et indignation parce que, selon lui l’enfant est envoyé à l’école pour y recevoir une formation intellectuelle pour son avenir : nous regrettons beaucoup que ça commence à avoir une ampleur assez sérieuse, nous avons eu des informations qui des gens ont tué des élèves à l’école d’autres les ont torturés jusqu’à aller dans les hôpitaux. Quoi qu’il arrive c’est interdit de frapper un enfant et la loi est claire . Le bâton ne pas une référence de correction même dans la tradition burundaise. C’est une référence de torture. La FENADEB interpelle les enseignants au strict respect de la loi et aux institutions nationales de punir sévèrement ceux qui violent la loi.
Le cas de l’ECOFO kidumburwe intervient après celui de la commune Bwambarangwe où deux jeunes filles ont été sérieusement frappées par une autorité administrative.