Les massifs de Kibimbi et Mpungwe seront bientôt inscrits sur la liste des aires protégées, selon la direction en charge des forêts au sein de l’Office Burundais pour la Protection de l’Environnement OBPE. Cette direction déplore le comportement des gens qui envahissent de telles aires pour y ériger des maisons d’habitation ou pour y pratiquer de l’élevage. Le Directeur des forêts Samuel Nibitanga signifie que l’identification d’autres espaces sera bientôt menée pour augmenter la superficie des aires protégées.
Parlant de la protection des forêts, le Directeur des forêts, Samuel Nibitanga signifie qu’il y a eu un recensement qui a été mené dans les massifs de Kibimbi et Inanzerwe respectivement des provinces Makamba et Bururi, afin que ces espaces soient inscrits sur la liste des aires protégées, une décision qui doit être accompagnée par la promulgation d’un décret.
Monsieur Samuel Nibitanga signifie que dans ces forêts, différentes espèces y ont été découvertes, en citant ici des arbres et animaux endémiques.
« Nous avons découvert une espèce appelée Osiris et d’autres espèces que l’on ne rencontre nulle part ailleurs. »
Le Directeur des forêts précise cependant qu’il a été constaté que ces forets ne sont pas protégés en ce moment, parce qu’il y a certaines gens qui envahissent ces forêts et y ont érigé des maisons d’habitation, d’autres y pratiquant de l’élevage.
« On a déjà identifié plus de 25 familles qui habitent actuellement la forêt de Kibimbi, d’autres font paitre leurs bétails dans son périmètre. »
En plus donc de ces massifs de Kibimbi et Mpungwe qui doivent être classés parmi les aires protégées, le Directeur des forêts, Samwel Nibitanga, affirme que les massifs de Mpungwe (province Ruyigi) et Birime (province Cankuzo) doivent également être inclus dans la liste des espaces protégés.
« Nous ne comptons pas nous limiter à ces deux massifs seulement, l’objectif est d’accroitre le degré de couverture végétale »
Il faut signaler ici que le Burundi a déjà ratifié la convention internationale relative à la conservation de la biodiversité, le Directeur des forêts précisant que pour qu’il y ait protection de la biodiversité, on doit absolument protéger les forêts. Il faut aussi préciser cette convention indique clairement que le pays qui a ratifié la convention doit nécessairement avoir au moins 30 % d’aires protégées.
