La structure du discours du kirundi en Danger
« La domination sociopolitique, le phénomène de la mondialisation tout comme les contextes politiques ont vraiment mis à mal les règles du parlé du kirundi.» Déplore Dr Pierre claver Mukarabe spécialiste en linguistique sémantique.
Selon ce professeur d’université, les articulations du discours en kirundi ne sont plus respectées à la manière des vieux de la société Burundaise.
Mukarabe situe un discours bien préparé et prononcé à six niveaux : la salutation, la partie de mise en contexte, ce que le locuteur veux dire réellement, la consolidation ou la démonstration de ce qu’a dit le locuteur, le rappel ou le remerciement de l’interlocuteur et la salutation de fin.
Alors que chaque contexte politique instaure une forme de salutation au Burundi, le linguiste Pierre claver Mukarabe regrette que souvent, cet état de fait, suscite de confusion du faite qu’un seul peuple n’a pas une même forme de réponse. Chaque déplacement du mot dans une phrase prononcé occasionne une interprétation de la part du publique ce qui selon ses propos à de conséquences sur la maitrise de la langue nationale.
Il propose à la jeunesse actuelle de consulter les spécialités du langage pour bâti sur un vocabulaire du kirundi adéquat, ainsi les politiques doivent prendre de conscience pour donner la valeur à la langue maternelle aujourd’hui phagocytée par les langues étrangères.
Alors que le gouvernement reconnait s’être engagé dans la sauvegarde de la tradition Burundaise dont la promotion du kirundi, ce spécialiste du langage note environ six mille langue de part le monde suite surtout à l’emprunt des mots et du mixage linguistiques, il appelle à la mise en place du comité nationale chargé d’étudier les mots à utiliser en kirundi pour ne pas déboucher sur des antivaleurs.