Alors que le gouvernement a entamé la mise en application de la politique de construction des logements sociaux dans différentes villes y compris la ville de Bujumbura , certains sénateurs disent qu’avec cette politique, il y a risque d’ériger des bâtiments qui vont par après s’effondrer, à cause des eaux de pluies qui menacent régulièrement certains quartiers, causant ainsi des dégâts matériels énormes , comme c’est déjà produit dans le passé.
« C’est vrai que nous avons commencé à construire, mais considérons aussi si nous ne détruisons pas en même temps. Ici je voudrais demander au ministère des infrastructures ce qu’il est en train de faire pour trouver solution aux récurrentes inondations au centre ville de Bujumbura en cas de pluie et qui causent des fois la destruction des maisons cause d’une mauvaise évacuation des eaux de pluie. » Souligne Cyriaque Nshimirimana, sénateur.
La même préoccupation est soulevée par le sénateur Vincent Sukunoba :« Chaque fois qu il pleut, il y a des localités qui sont régulièrement être innondées, notamment côté Brarudi, côté poste, côté rond point communément appelé Old East. »
Invité au sénat ce mardi, le ministre en charge des infrastructures et des logements sociaux, Dieudonné Dukundane a indiquéé qu’à l’origine, c’est l’extension de la ville de Bujumbura vers les montagnes surplombant la ville, entrainent le ruissellement des eaux de pluies vers le centre ville, au lieu de s’infiltrer. Toutefois, le ministre Dukundane reconnaît le bouchage des caniveaux, mais promet des actions pour faciliter l’évacuation de ces eaux de pluie.
« Quand il pleut, le coté Novotel est inondé. Dernièrement, nous y avons envoyé nos techniciens, ils ont trouvé que les caniveaux étaient bouchés par différents objets. Mais avant la prochaine saison pluvieuse qui s’annonce, nous comptons envoyer encore une fois nos techniciens pour déboucher les caniveaux. Mais un autre problème majeur, ce sont ces constructions dans les montagnes surplombant la ville qui ne permettent pas l’infiltration des eaux de pluies, c’est pourquoi nous subissons des inondations à Gatunguru, à Carama et bien d’autres quartiers. »
Dans ses objectifs, le gouvernement prévoit la construction d’au moins 33 mille logements par an.