Les hôtels sont beaucoup affectés par les effets de la maladie à coronavirus. Certains établissements hôteliers par manque de clients, sont contraints de réduire au minimum leur personnel, d’autres à fermer carrément les portes. La chambre fédérale du commerce et de l’industrie du Burundi en concertation avec gouvernement devrait prendre des mesures.
Dès l’apparition des premiers cas de la maladie à coronavirus vers la fin de l’année 2019, des décisions de la part des gouvernements n’ont pas tardé ; y compris même des mesures non seulement en interne au niveau des pays, mais aussi externes. Les premiers cas au Burundi ont été enregistrés vers la fin du mois de mars 2020. Les mesures portant suspensions des mouvements transfrontaliers ont mis à mal le secteur touristique en particulier le secteur de l’hôtellerie.
Des établissements hôteliers se trouvant dans l’incapacité de pouvoir fonctionner ont commencé à licencier une partie de leur personnel, d’autre sont contraint à mettre la clé sur les portes. « Le nombre de clients a sensiblement diminué dans tous les hôtels. Vous imaginez continuer à payer les employés, entretenir les équipements et les locaux alors que les chambres sont vides, c’est fatigant. Et d’ailleurs des hôtels sont fermés ! » Souligne le secrétaire général de la Chambre Fédérale du Commerce et de l’Industrie du Burundi CFCIB, Denis Nshimirimana.
La CFCIB précise que dans des situations pareilles, les employeurs et les employés doivent s’assoir ensemble pour discuter pour aboutir à un consensus. « Même quand il s’agit de réduire le personnel, il faut qu’il y ait des solutions concertées entre les concernés. Il ne faut pas mettre des gens dans la rue alors qu’ils ont des familles, des enfants qui vont à l’école, des enfants à faire soigner, des loyers à payer etc. Il faut organiser le personnel en deux équipes pour qu’une travaille 15 jours et une autre équipe 15 jours. » Ajoute Nshimirimana.
« Le gouvernement doit prendre des mesures visant à relever le secteur en cette période de la pandémie. La Regideso ne devrait pas couper l’eau et l’électricité pour les hôtels. L’Etat pourrait même aller jusqu’à réduire de moitié le prix de l’eau et de l’électricité en faveur des hôtels. »
L’Agence pour la Promotion des Investissements suggère comme solution de rechange de continuer leurs activités notamment en passant leurs commandes par voie électronique.