Des députés Burundais émettent des doutes sur la qualité du carburant importé au Burundi, ainsi que le truquage des pompes au niveau des stations. Ils demandent qu’il y ait des analyses approfondies de la part du Bureau Burundais de Normalisation et de contrôle de la qualité, BBN. Le ministre ayant le commerce tranquillise que le carburant importé remplit les conditions.
C’est une préoccupation du député Jean Claude Kwizera qui parle de ce qu’il qualifie de paralysie généralisée par la suite de la pénurie du carburant. Le même député met aussi en doute la qualité du carburant importé arguant qu’il ne remplirait pas les normes, ce qui fait qu’il endommagerait les véhicules.
« Moi j’ai des doutes sur la qualité du carburant que reçoit notre pays. Je dis cela en me basant sur le temps que ce carburant dure dans nos véhicules, je crois que le BBN devrait approfondir son analyse de qualité du carburant qui entre au pays. »
Quant au député Jean Baptiste Sindayigaya, son inquiétude est fondée sur la quantité servie au niveau des pompes des stations-services.
« Aujourd’hui tu rencontres des étiquettes du BBN qui montre que les pompes remplissent les normes, mais manifestement les stations distribuent une faible quantité par rapport à celle acheté. Je voudrais donc vous demander ce que vous êtes en train de faire pour corriger cela. »
Une autre préoccupation soulevée par le parlementaire Jean Claude Kwizera, il a voulu savoir comment le prix du carburant a été revu à la baisse mais que ce produit de première nécessité reste non disponible sur le marché.
« Nous avons constaté que le prix du carburant a été revue à la baisse mais ce qui est fort étonnant, nous constatons la pénurie récurrente de ce produit. »
La ministre ayant le commerce dans ses attributions Marie Chantal Nijimbere, reconnaît que certaines stations truquent leurs pompes même si le Bureau Burundais de normalisation et de contrôle de la qualité BBN aurait déjà mis son étiquette, tout en soulignant qu’il y a un projet en cours d’introduction de nouvelles pompes qui répondent aux normes de la communauté est Africaine et qui ne sont pas facilement manipulables.
« En réalité dans ce secteur du carburant il est fort évident qu’il y’ait des cas de tricherie qui s’observent, et cela se fait suite aux pompes qui sont facilement manipulable actuellement. C’est pourquoi la direction de la métrologie est entrain de planifier l’introduction des pompes qui répondent aux normes de l’EAC et qui ne sont pas aisément manipulables. »
La ministre Marie Chantal Nijimbere tranquillise également que le carburant importé remplit les normes, qu’il est analysé depuis le port de Dar es Salama en Tanzanie. Elle signifie aussi que la meilleure solution pour faire face à la pénurie récurrente de certains produits, reste l’augmentation de la production afin qu’il y ait plus de devises