La diminution des cas des enfants qui se rendaient en Tanzanie à la recherche du travail est due à des séances de sensibilisation menées par l’administration à l’endroit des parents et des piroguiers. L’administration appelle les parents à un encadrement strict pour empêcher ces enfants de se rendre en Tanzanie.
Comme le confirme certains parents de cette province de l’Est du Burundi, il s’observait dans les années passées un grand nombre d’enfants de l’école fondamentale et post-fondamentale qui abandonnaient l’école, pour aller travailler dans les communes de la Tanzanie frontalières du Burundi.
Rosette Niyonizigiye reconnaît que son fils Franck Mutoni qui était en 8ème année, a abandonné l’école au mois d’avril de l’année en cours, pour se rendre en Tanzanie à la recherche du travail. Le phénomène des enfants qui abandonnent l’école et traversent la frontière est aussi confirmé par des piroguiers opérant sur la rivière Rumpungwe, qui affirment qu’ils pouvaient faciliter la traversée à plus d’une vingtaine d’enfants à destination de la Tanzanie par jour.
Ce phénomène a sensiblement diminué depuis que l’administration a tenue une réunion de sensibilisation à l’endroit des parents et de ces piroguiers qui facilitaient la traversée.
Des piroguiers de la colline Kabanga révèlent qu’ils étaient les premiers à alerter à chaque qu’ils apercevaient un enfant qui voulait franchir la frontière.
Pour luter contre le phénomène d’abandon scolaire des enfants dans cette province Ruyigi, souvent même on fait recours aux véhicules des administrateurs communaux, afin de faciliter le retour des enfants interceptés dans leurs familles. Egalement pour pallier à cela, les cahiers de ménages jouent un grand rôle du fait que toute personne qui rend visite une famille, doit être mentionnée dans ce cahier.
L’administration appel donc les parents de suivre de près leurs enfants, et les empêcher ainsi d’aller en Tanzanie afin de poursuivre leurs études.
