Les habitants des quartiers Kamesa I et Busoro se réjouissent de la construction du pont sur la rivière Kanyosha. Ils demandent cependant l’aménagement des berges de la rivière qui a déjà détruit des infrastructures.
Erigé sur la rivière Kanyosha, ce pont en suspension relie les quartiers Kamesa I de la zone Musaga et Busoro de la zone Kanyosha au sud de la mairie de Bujumbura. C’est un ouf de soulagement chez les habitants de ces deux quartiers surtout ceux qui s’approvisionnent à Kanyosha en provenance du quartier Kamesa. « Le grand défi auquel nous étions confrontés, par exemple moi pour avoir quoi mettre sous la dent, je me rendais au marché de Kanyosha et quand la rivière était inondée, je ne pouvais pas traverser et cela affectait ma famille. » souligne A.M.
Le conseiller du chef de colline Kamesa Guy Nestor Bigirimana parle également de la sécurité qui était souvent perturbée par des individus qui commettaient des cas de vol et qui se repliaient dans cette rivière. Il espère qu’après une position des forces de sécurité sera installée dans la localité.
Les habitants de ces quartiers ne cachent pas également leurs inquiétudes suite aux éboulements des berges de cette rivière qui ont déjà emporté des maisons d’habitations.
Guy Nestor Bigirimana plaide pour que des travaux d’aménagement de cette rivière soient envisagés pour que ce pont érigé ne soit pas aussi endommagé dans de brefs délais. « Les pouvoirs publics doivent réagir pour aménager les berges de cette rivière. Sinon même les efforts fournis dans la construction de ce pont risquent d’etre réduits à zéro » souligne le conseiller du chef de colline.
A toutes fins utiles, le pont construit reliant les quartiers Kamesa I et Busoro de la commune Muha s’étant sur une distance de 78 mètres de longueur. Des informations fournies par la société Helvètas Cooroporation qui exécute les travaux, dans une semaine les activités seront achevées. Si toutes les précautions sont prises, le pont a une garantie de plus de 50 ans et ajoute que de telles activités sont en train d’être effectuées en province Rumonge, Makamba, Rutana et Bururi ; avec comme coût 1.4 millions de dollars américains.