Des attaques d’insectes et de chenilles sur les champs de maïs en commune Mutimbuzi de la province de Bujumbura avaient semé l’inquiétude parmi les agriculteurs locaux vers la fin de l’année 2024. Pourtant, grâce à l’intervention des moniteurs agricoles, à l’utilisation de produits phytosanitaires et à des semences adaptées, la récolte a finalement été couronnée de succès. Mais ces producteurs doivent aussi faire face à la hausse des prix des produits nécessaires pour protéger leurs cultures.
En décembre 2024, des insectes, voire des chenilles, avaient été signalés dans des champs de maïs dans cette localité de la province de Bujumbura. Cela avait alors suscité des inquiétudes chez les agriculteurs concernant une éventuelle chute de la production de cette culture. Néanmoins, aujourd’hui, ces agriculteurs se réjouissent plutôt grâce à l’utilisation de produits phytosanitaires, aux conseils des moniteurs agricoles, mais aussi grâce au type de semences utilisées pour cette dernière saison culturale, affirment-ils.
« Si je considère ma production et celle de mes voisins, la récolte a vraiment été bonne », se réjouit Divine Bigirimana, résidente de la colline Tenga Gahwama.
Toutefois, ces producteurs soulignent que les prix des produits phytosanitaires auxquels ils ont recouru sont très chers, tout en espérant que leurs frais seront compensés par la production dont ils se réjouissent.
« Bien que nous ayons utilisé beaucoup de moyens pour les produits phytosanitaires et d’autres produits, nous ne regrettons pas… », rassure Cyrille Mpawenimana, un producteur de la colline Tenga locale.
Le chef de colline adjoint de la colline Tenga locale, Alexis Ntampera, affirme également que la production de maïs sur cette colline a été bonne pour cette dernière saison culturale, malgré la maladie qui s’était déclarée quelques mois après le début de cette saison.
« C’est vrai qu’au début la culture a été attaquée par des insectes, mais après avoir consulté les moniteurs agricoles, ils nous ont proposé des produits phytosanitaires à utiliser pour combattre ces insectes, qui ressemblaient à des chenilles, et la maladie a été maîtrisée », affirme M. Ntampera.
Dans cette localité de la zone Rubirizi, comme dans d’autres endroits de la province de Bujumbura, les prix du maïs et de ses dérivés n’ont cessé de grimper. Le prix d’un kilogramme de graines de maïs avoisine 2500 BIF, tandis qu’un kilo de farine de maïs oscille entre 2800 et 3000 BIF.
