À Sampeke, dans la commune de Makamba en province de Burunga au sud du Burundi, les habitants dénoncent un manque criant d’infrastructures essentielles. Entre routes impraticables, absence de centre de santé de proximité et pénurie d’eau potable, la population, surtout les femmes, alerte sur les conditions de vie précaires qui compromettent santé et développement.
Les habitants de la colline Sampeke, dans la commune de Makamba, tirent la sonnette d’alarme face au manque criant d’infrastructures de base. Santé, eau potable, routes : les besoins sont nombreux et affectent directement leur quotidien.
Une habitante raconte que le centre de santé le plus proche se situe à une distance importante, compliquant le transfert des femmes enceintes en cas d’urgence. Faute d’infrastructures publiques et de médicaments suffisants, les familles se tournent vers des structures privées, certes présentes dans la région, mais dont le coût des soins reste inabordable pour la majorité.
À cela s’ajoute l’état déplorable des routes. En saison des pluies, elles deviennent pratiquement impraticables, entravant non seulement le transport des malades vers les hôpitaux, mais aussi les activités de développement de toute la communauté.
Autre inquiétude majeure : le manque d’eau potable. Cette situation favorise la propagation de maladies liées au manque d’hygiène et expose les enfants à des problèmes sanitaires comme la présence de poux dans les vêtements.
Ces revendications ont été exprimées après l’élection des nouveaux responsables de collines et de quartiers. Les habitants appellent désormais ces derniers à s’attaquer de toute urgence aux problèmes qui accablent leur communauté.
