Face à la montée des tensions et aux accusations d’incursions militaires le long des frontières entre la RDC, le Burundi et le Rwanda, le Conseil de sécurité de l’Union africaine s’est réuni le 29 décembre 2025 pour examiner la situation. L’objectif : prévenir une escalade du conflit dans une région des Grands Lacs déjà marquée par une instabilité chronique et favoriser une réponse diplomatique coordonnée.
L’ordre du jour principal portait sur les différends territoriaux et les menaces à la sécurité le long de la frontière entre la RDC et le Rwanda. Le Burundi a exprimé de sérieuses inquiétudes concernant ce qu’il qualifie de violations transfrontalières et d’expansion territoriale par des groupes armés opérant dans la région. En décembre, le représentant burundais a fait part de ses préoccupations quant aux violations continues dans cette zone frontalière, soulignant la fragilité de la stabilité entre les deux nations.
De plus, la RDC a accusé les forces armées rwandaises de porter atteinte à son intégrité territoriale, déclenchant un jeu de reproches mutuels risquant de dégénérer en conflit plus large. La dynamique sécuritaire est en outre compliquée par la présence et l’influence du Rwanda, pays historiquement en tension avec les deux autres nations. Ces accusations croisées révèlent un environnement sécuritaire complexe qui nécessite des efforts diplomatiques urgents.
Les experts soulignent que la région des Grands Lacs, où se situent ces pays, est depuis longtemps marquée par des conflits alimentés par des tensions ethniques, une compétition pour les ressources et une gouvernance faible. L’implication de l’Union africaine témoigne d’une volonté de médiation visant à prévenir une dégradation supplémentaire de la paix et de la sécurité. Selon les analystes, maintenir le contrôle et empêcher la propagation de la violence dans cette région frontalière volatile est crucial non seulement pour la sécurité du Congo et de ses voisins, mais aussi pour la stabilité régionale et le développement économique.
La réunion du Conseil a pour objectif d’établir un plan de réponse coordonné, encourageant le dialogue, le respect des normes internationales et la possible déploiement de forces de maintien de la paix si nécessaire. Les parties prenantes insistent sur la nécessité d’une communication transparente et de mesures de confiance pour apaiser les tensions.
Alors que le Conseil de sécurité de l’Union africaine traite ces questions urgentes, la communauté internationale observe attentivement, espérant des résolutions pacifiques qui respectent la souveraineté et favorisent la coopération entre les nations des Grands Lacs.

























