Hausse du prix par kilo de viande au marché de Kayanza. Cette situation est due à la réduction du nombre de bétail chez les éleveurs après l’introduction de la politique de la stabulation permanente .Les bouchers expliquent qu’ils sont obligés de rehausser le prix pour éviter d’enregistrer des pertes.
Arrivé au marché de Kayanza dans les stands réservés à la vente de viande, le constant est que les prix de viande ont grimpé. L’argument avancé par les bouchers est que le nombre de bétail a chuté dans cette province suite à la politique du gouvernement de la stabulation permanente. Les éleveurs ne disposant ni de terrain pour la culture de plantes fourragères ni de moyens financiers pour s’acheter du fourrage ; ils ont été contrains à la réduction du nombre en bétail dont ils disposent avant.
De ce fait, le kilo de viande qui s’achetait à six mille cinq cent franc burundais est monté jusqu’à huit mille franc dans moins de deux mois. « Celui qui élevait dix vaches par exemple n’en a gardé que deux ou trois dont il est capable d’entretenir » ainsi parle un boucher. Cette situation fait que, compte tenu des moyens utilisés dans l’entretien de son bétail tant sur le plan alimentaire que médical ; l’éleveur fixe le prix de l’animal auprès de l’acheteur. En effet, les boucher pour éviter de travailler à la perte, ils sont donc obligé de rehausser le prix du kilo de viande. « La consommation de la viande sera dans l’avenir une affaire des gens nanties. » ont précisé certains consommateurs de la viande du marché de Kayanza.
La hausse du prix de viande se remarque au marché de Kayanza alors que dernièrement une situation de carence de viande avait été également signalée au chef-lieu de la province Gitega.