Le syndicat des Enseignants Professionnels de l’éducation demande la libération de son représentant syndical en province Muramvya. Le président du SEPEDUC demande également aux administratifs de ne plus s’ingérer dans les affaires des syndicats.
Le syndicat des Enseignants Professionnels de l’éducation (SEPEDUC) salue les initiatives consenties pour traiter les différends qui les opposaient avec les syndicats coalisés au sein de la COSSESONA, C’est entre autre selon le SEPEDUC, la CNIDH, la COSYBU ainsi différents autres partenaires. Mais Gérard Niyongabo président du SEPEDUC au niveau national, regrette que leur représentant syndical à Muramvya Cyriaque Manirakiza reste toujours sous les verrous alors que son emprisonnent est liés à ses activités d’un syndicaliste. « Notre camarade a été arrêté parce qu’il a voulu faire signé une pétition que nous avions lancé publiquement et qui avait été même transmis aux autorités, ce qui montre que ce que faisait Cyriaque Manirakiza relevait de sa compétence en tant que syndicaliste. Nous trouvons qu’ il est injustement incarcéré. » Souligne le président du SEPEDUC.
Le Syndicat SEPEDUC demande à la justice à Muramvya de respecter la décision de la CNIDH en accordant la liberté au leader syndical provincial à Muramvya . Ce syndicat des enseignants lance également un appel aux autorités scolaires de ne pas s’ingérer dans les affaires des syndicats d’autant plus que, selon G. Niyongabo, il a été constaté que les directeurs des écoles continuent à forcer les enseignants à signer les fiches d’adhesion dans la COSSESONA.
Rappelons que Cyriaque Manirakiza se trouve derrière les barreaux il ya plus de trois semaines. Il a été arrêté de même que les présidents des syndicats SEPEDUC ET SYGEPEBU mais qui ont été par après libérés suite au rapport sorti par une commission ad-hoc mise sur pied par la CNIDH pour enquêter sur les plaintes déposées sur une adhésion forcée dont était victime les membres des syndicats non affiliés à la COSSESONA.