Le métier de la manucure est un métier qui fait vivre des gens en mairie de Bujumbura mais qui est parfois sous-estimé et souvent négligé par certaines gens. Les pratiquants lancent un clin d’œil aux jeunes en situation de chômage à la création de leur propre emploi.
« C’est un choix que j’ai afin que je ne me retrouve pas dans la rue entrain de mendier. Maintenant je peux avoir de quoi mettre sous la dent et subvenir à mes besoins. » Souligne N. Amissi, un des hommes qui font la manucure en mairie de Bujumbura. R. Nduwayezu parle de son côté : « par manque de chance de pouvoir continuer nos études, nous avons choisi d’embrasser la manucure. »
Cependant ceux qui exercent ce métier parlent d’un travail d’une importance capitale parce que non seulement générateur de revenu, il permet de satisfaire les besoins de leurs clients. Des clients qui viennent solliciter les services de la manucure se disent satisfaits et demandent qu’il y ait des gens qui appuient les personnes qui exercent ce métier.
Ils appellent aux jeunes qui croisent les bras, soient disant en situation de chômage, à ne jamais sous-estimer même les petits métiers et surtout à penser à la création de leurs propres activités génératrices de revenu « nous lançons un appel aux autres jeunes de nous emboiter le pas au lieu de se livrer au vol et au banditisme. Il ne faut jamais négliger aucun travail si petit soit-il. »
La manucure est un soin de beauté destiné à embellir les mains et les ongles, réalisé par un ou une prothésiste angulaire. Ce métier qui fait vivre actuellement des familles en mairie de Bujumbura, se répand également dans d’autres villes du pays en cours d’extension.