Les auteurs de ces violences sexuelles sont entre autre les gardiens des champs de palmeraies ainsi que les consommateurs des boissons prohibées. L’administration à Rumonge salue quand même l’instauration d’un système d’alerte ce qui fait que les victimes soient secourues le plus vite possible
Ces violences basées sur le genre faites aux filles et femmes en provinces Rumonge sont entre autres les violences sexuelles. Cette fille de 18 ans affirme avoir été violée par un voisin puisqu’après la montée des eaux du lac Tanganyika, elle ainsi que toute la famille chacun s’est débrouillé pour trouver un abri. « Moi je suis victime des inondations qui ont été causées par la montée des eaux du Lac Tanganyika au quartier Kanyenkoko, après je suis allée chercher un abri chez une amie, c’est à cet endroit même qu’un jeune voisin m’a volé. » précise I.K.
Pour cette veuve d’une quarantaine d’années, elle a été victime d’un viol sexuel quand elle était à la recherche du bois de chauffage ou un groupe de 7 gardiens de palmeraie lui ont sauté dessus. « Au fait j’allais ramasser le bois de chauffage, c’est à ce moment que les gardiens de Rubanda m’ont sauté dessus et m’ont violée, ils étaient en équipe » souligne E.M.
Une des agents communautaires du centre de développement familial a Mutambara Odette Uwamahoro interpelle les victimes de ces violences de chaque fois dénoncer les auteurs de ces violences sexuelles, surtout qu’ on a mis un système d’alerte au niveau provincial pour que les victimes soient assistées en toute urgence. « Le PNUD nous a octroyé des téléphones, il nous d’ailleurs chaque mois des unités de recharge, pour que ce msg d’alerte arrive à destination le plus vite possible, pour que la victime soit secourue. Nous nous passons de porte à porte pour sensibiliser pour que les victimes dénoncent les auteurs de ces cas au niveau des communautés. »
Au niveau de la direction provinciale à Rumonge, Silas Nduwimana signifie que les sensibilisations continuent pour mettre fin à ces violences faites aux filles et aux femmes, ce responsable met cependant sur un défi lié au manque de moyens de déplacement ainsi certaines victimes, qui une fois déjà terminé à être soigné, ne poursuivent pas leurs dossiers au niveau des instances judiciaires.
Le nombre de cas de violences sexuelles augmenté chaque année au Burundi puisque selon le centre Seruka qui prend en charge les victimes,1500 cas sont enregistrés chaque année depuis 2018.