Les éleveurs de lapins en province de Kayanza disent s’être déjà pris d‘engouement pour cette activité. Néanmoins, ils indiquent qu’ils ne trouvent pas de vétérinaires pour soigner ces lagomorphes. Le responsable d’élevage dans cette province les tranquillise et précisent que les vétérinaires pour ce genre d’animaux sont les agents communautaires de santé de leur ressort. Le chef de l’Etat encourage les burundais y compris ceux qui été sur le banc de l’école à pratiquer cet élevage combien important et hautement productif pour sortir le pays de la pauvreté.
Ces éleveurs de lapins en province de Kayanza disent avoir porté l’intérêt à cette activité depuis que l’appel leur a été lancé par les responsables administratifs. Ils témoignent de sa haute rentabilité, en indiquant que le cycle de reproduction chez une lapine est très rapide et permet à l’éleveur de subvenir à leurs besoins dans un temps relativement court.
Toutefois ces éleveurs précisent qu’ils ne trouvent pas de vétérinaires formés dans le domaine, afin de soigner les lapins.
Le chef de service élevage au bureau provincial de Kayanza Georges Kamenyero signifie que les personnes habilitées à soigner ces lagomorphes ne sont autres que les agents communautaires de santé de leurs ressorts.
Ce responsable déplore que les éleveurs de ce genre d’animaux préfèrent plutôt les consommer quant ils sont atteints de maladies après avoir calculé toutes les dépenses qu’ils effectueraient en leur faisant soigner.
Le directeur du bureau provincial de l’environnement, agriculture et élevage invite toute la population à pratiquer sans exception ce genre d’élevage, eu égard à son utilité dans les ménages. Il en appelle aussi à la collecte d’’urine de lapins en soulignant que les études en matière de son utilisation en agriculture révèlent des résultats encourageants.
Au cours des visites qu’il a effectuées ce samedi 22 avril 2023 aux jeunes éleveurs des lapins en communes Buganda et Muha, respectivement de la province Cibitoke et Mairie de Bujumbura, le Chef de l’Etat Evariste Ndayishimiye les a appelés à s’associer en coopératives pour accroître la rendement, et de pouvoir bénéficier facilement des marchés d’écoulement.
Lors de ces deux visites, le président Burundais a encouragé ces éleveurs et a salué leur contribution dans le combat contre la pauvreté au Burundi, même si pour certains le cursus scolaire ne les prédestinait pas à l’élevage. Il leur a demandé de travailler en synergie avec d’autres jeunes éleveurs en travaillant en coopératives pour accroître la production, afin de conquérir le marché intérieur et extérieur du pays.