Des députés burundais se disent préoccupés par la lenteur observée dans la réhabilitation de certains axes routiers , alors que les conducteurs payent une redevance routière chaque année. Le ministre ayant les infrastructures dans ses attributions qui était l’invité à la chambre basse du parlement pour une séance des questions orales ce mardi, a indiqué que les fonds alloués à ces travaux sont déjà disponibles.
Parmi les questions soulevées par les députés lors de cette séance de questions adressées au ministre des infrastructures, figure la question liée à la lenteur observée lors des travaux de réhabilitation de certains axes routiers. La députée Antoinette Ndikumagenge a voulu savoir à quand le démarrage des travaux de bitumage de la route qui mène au chef lieu de la province Cankuzo, comme promis par le chef de l’État.
“L’année dernière en province Cankuzo, le chef de l’ État avait parlé d’un tronçon devrait être bitumé. A quand le début des travaux?”, veut savoir la députée.
Quant à la députée Caritas Bukuru, elle a évoqué l’arrêt des travaux sur le tronçon qui mène de la RN7 au chef-lieu de la commune Mukike.
“A titre d’exemple, prenons l’axe qui part de la RN7 jusqu’au chef-lieu de la commune Mukike, un axe qui avait été placé parmi les routes prioritaires, malheureusement les travaux sont aux arrêts depuis trois mois. En cette période, des résidents se lamentent qu’ils ne pourront pas vendre leur production. Nous demandons donc que les travaux soient achevés en toute urgence.”
Le député Jean Baptiste Sindayigaya a voulu savoir quand est prévu les travaux de réhabilitation du boulevard Lt Gnl Adolphe Nshimirimana .
“Pour exécuter les travaux sur une telle ou telle route, quels sont les critères? Sur la route Cotebu-Carama-Bubanza, est ce que celui qui a gagné le marché, ses travaux se limite au bouchage des nids de poules uniquement?”
A toutes ces préoccupations, le ministre des infrastructures Dieudonné Dukundane leur a tranquillisé, en révelant que les fonds alloués à ces travaux sont déjà disponibles.
Signalons ici qu’une centaine de chantiers sur différents axes sont en cours, selon les précisions du ministère des infrastructures