Certaines collines de la commune de Mpinga-Kayove, font face à une grave sécheresse après un mois sans pluie, ce qui affecte lourdement leurs champs de maïs et d’autres cultures. Malgré des prévisions météorologiques normales pour la saison, les faibles pluies récentes n’ont pas suffi à sauver leurs champs, et les habitants redoutent une catastrophe agricole après les dommages causés par les fortes pluies de décembre 2024.
Les collines les plus touchées par le tarissement des pluies sont celles de la commune de Mpinga-Kayove : « Yumbu, Rasa, Mugondo, Rutoke, Ngara, Gasozi et Ntonzi sont les collines les plus touchées », souligne un des habitants.
Après un mois sans pluie ou avec de faibles précipitations, les champs de culture commencent à s’assécher, ajoute un autre résident : « La pluie ne tombe pas vraiment ici chez nous, cela fait au moins un mois. Nos champs de maïs sont en train de s’assécher, tout comme les haricots qui commençaient à germer. La situation pluviométrique est devenue préoccupante. »
Par exemple, en zone Kinzanza, l’administration affirme que les champs de maïs sont déjà endommagés par le soleil. Ces habitants espèrent que si la pluie tombe, leurs champs pourront être sauvés. La population explique que les faibles pluies qui s’abattent de temps en temps sur leurs champs ne peuvent pas changer grand-chose, ce qui explique aussi leur inquiétude, d’autant plus qu’en décembre 2024, des fortes pluies avaient endommagé des champs de maïs, de haricots, de patates douces, de colocases, de riz et d’autres cultures sur les cinq collines des zones Mugondo et Kiguhu, toutes situées dans la commune de Mpinga-Kayove.
Les prévisions météorologiques saisonnières de septembre à décembre 2024 annonçaient pourtant des conditions normales dans les cinq régions naturelles du Burundi, dont celle de Kumoso, où se trouvent la province de Rutana et une partie de la province de Makamba.