Dans sa rencontre avec ses partenaires électoraux, la CENI vient de rendre publics ce 17 janvier 2024, après l’arrêt de la Cour Constitutionnelle et réajustements nécessaires des listes des candidats, les noms des partis politiques, coalitions et candidats indépendants, qui vont participer dans les prochaines échéances électorales. Au total, 20 partis politiques, une coalition et 12 indépendants ont été retenus.
Cette rencontre a vu la participation des responsables des partis politiques, la société civile et les confessions religieuses et un parterre de diplomates. Après un large exposé de re la présentation géographique des différents challengers des prochaines élections, 20 partis politiques, une coalition et 12 indépendants ont réussi à faire passer leurs listes.
Au cours des séances des questions, les représentants des partis politiques ont énoncé trop de rigueur dans l’analyse des dossiers, et ont demandé une autre chance pour les revoir. « Pas question d’accorder une période supplémentaire, sinon on ne s’en sortira pas », a répondu catégoriquement Prosper Ntahorwamiye, président de la CENI.
Dans un avenir proche, la CENI va afficher les noms des candidats conseillers communaux et députés, ce qui pour certains, a suscité l’indignation, craignant l’indexation, l’intimidation, voire l’agression physique de leurs membres. « Outre les menaces contre nos membres, c’est aussi provoquer l’éclatement de nos partis. Ceux qui ne se voient pas sur la liste vont se retourner contre les responsables des partis », s’est indigné Gabriel Banzawitonde, président de l’APDR.
La société civile n’y voyant aucun inconvénient, la CENI a décidé de se pencher sur la question et prendra la solution la meilleure.
La question logistique
Les partis manifestent dans les futures élections ont exprimé la crainte de voir la compétition se dérouler dans des différentes conditions logistiques, certains ayant plus accès facile aux moyens de l’Etat que d’autres, une préoccupation à laquelle le président de la La CENI n’a pas donner satisfaction, affirmant que « le contrôle n’est pas facile à faire du moment que la vie de la nation continue, même en période électorale ».
Les participants craignent qu’à l’état actuel de pénurie de carburant, il ne sera pas aisé de faire campagne et ont demandé un effort spécial du gouvernement en faisant appel à ses partenaires durant cette période spéciale.
Pour l’observation étrangère des élections
Au cours des échanges, le représentant de l’Union africaine, au nom de son organisation et des autres institutions régionales, continentales et mondiales, a demande si la CENI est prête à collaborer avec les observateurs étrangers. Prosper Ntahorwamiye a répondu par l’affirmatif, en précisant qu’une lettre a déjà transmise une lettre au ministère de la coopération pour cet effet, afin de faciliter les accréditations. « Cela passera par la voie diplomatique », at-il indiqué.
Le président de la CENI a exhorté les partis politiques, coalitions et indépendants de progresser à l’éducation civique de leurs militants, en rappelant que la loi sera sévère contre ceux qui violeront les règles du jeu telles que définies par le code électoral.