La violation des droits de l’homme par certaines institutions publiques en charge de la sécurité au Burundi suscite de vives inquiétudes au sein du parlement. Des députés dénoncent des abus graves, tels que des exécutions sommaires et des kidnappings, notamment à l’encontre de burundais de retour de l’étranger. Ces préoccupations ont également été partagées par la Commission Nationale Indépendante des Droits de l’Homme (CNIDH), qui a confirmé que neuf personnes ont perdu la vie dans de telles circonstances en 2024, donnant une image négative du pays sur le plan des droits humains.
Parmi les questions soulevées par les parlementaires se trouve la question relative à la violation des droits de l’homme par certaines institutions publiques en charge de la sécurité au Burundi, c’est notamment une préoccupation du député Térence Manirambona qui parle des personnes tirées a bout portant ou celles qui sont kidnappées par ces institutions.
Le parlementaire Nicodème Nduwimana abondant dans le même sens, a évoqué le cas de burundais venus de l’étranger qui rentrent au bercail qui sont arrêtés puis conduits dans des cachots sans en être informes les leurs ainsi que leurs biens voler par les agents du service national des renseignements.
Sur toutes ces préoccupations, le président de la Commission Nationale Indépendante des Droits de l’Homme CNIDH Sixte Vigny Nimuraba reconnait que lorsque de pareils actes sont posés, donnent une mauvaise image au pays. Sur le cas, de ces personnes arrêtées alors qu’elles viennent de l’étranger, il a demandé à ces élus du peuple de l’approcher et de lui fournir les noms de ceux qui ont subi ces préjudices.
Selon la commission nationale indépendante des droits de l’homme, 9 personnes ont perdu la vie, tirées par balles par des agents de ces institutions publiques en charge de la sécurité l’année écoulée 2024.