Face à la méconnaissance persistante du mécanisme de dépôt de plaintes par une partie de la population burundaise, l’institution de l’Ombudsman initie une stratégie nationale visant à renforcer la confiance des citoyens, garantir la confidentialité des démarches et améliorer la gestion des plaintes. Validée lors d’un atelier réunissant acteurs institutionnels et religieux, cette stratégie entend lever les craintes de représailles et promouvoir une culture de recours aux mécanismes de plainte au Burundi.
Le mécanisme de dépôt de plaintes demeure méconnu par une partie des Burundais, selon l’Ombudsman burundais, Aimée Laurentine Kanyana. C’est dans ce contexte qu’elle annonce la mise en place, par son institution, d’une stratégie nationale de gestion des plaintes.
Lors d’un atelier de validation de cette stratégie nationale, le secrétaire général adjoint de Caritas Burundi, l’abbé Alphonse Ntibayiruta, est revenu sur la crainte de représailles qui freine souvent les citoyens à recourir à ce mécanisme.
De son côté, l’abbé Canisius Sibomana, secrétaire général adjoint de la Conférence des évêques catholiques du Burundi (CECAB), a évoqué la nécessité de renforcer la sensibilisation autour du mécanisme de dépôt de plaintes.
L’Ombudsman burundais, Aimée Laurentine Kanyana, a par ailleurs mis en lumière certaines conséquences liées à la méconnaissance de ce dispositif, tout en soulignant l’importance de son utilisation, d’autant plus qu’il revêt un caractère confidentiel.
Enfin, la consultante indépendante ayant élaboré cette stratégie nationale, Diane Mpinganzima, a indiqué que celle-ci sera dynamique et intégrera progressivement les recommandations issues des réalités rencontrées lors de la mise en œuvre de ladite stratégie.

























