La province de Bururi est confrontée à une recrudescence inquiétante de la dermatose nodulaire bovine, une maladie virale touchant le bétail. Avec 121 cas recensés en deux mois et 10 vaches déjà mortes, les autorités multiplient les efforts pour freiner sa progression. La stabilisation obligatoire, la vaccination et la surveillance s’accumulent parmi les mesures mises en place pour protéger l’économie locale, largement dépendante de l’élevage.
La province de Bururi fait face à une épidémie de dermatose nodulaire bovine, une maladie virale qui touche le bétail. Dans l’espace de deux mois, 121 cas ont été recensés dans trois communes : Songa (78 cas), Matana (22) et Bururi (21), entraînant la mort de 10 vaches.
Face à cette situation, le gouverneur de Bururi, le colonel Léonidas Bandenzamaso, a annoncé des mesures strictes pour limiter la propagation de la maladie. Il impose la stabulation permanente des bovins, interdisant ainsi leur divagation. Tout élève ne respectant pas cette consigne s’expose à des sanctions. Cette mesure est également soutenue par le ministre en charge de l’Élevage, qui l’a rappelé jeudi dernier.
Pour endiguer l’épidémie, les autorités mettent également sur la vaccination. Le ministère de l’Élevage assure que les vaccins sont disponibles, mais recommande aux éleveurs de se regrouper, chaque lot permettant d’immuniser 100 vaches.
Les services vétérinaires de la province sont mobilisés pour surveiller l’évolution de la maladie et sensibiliser les éleveurs aux bonnes pratiques sanitaires. La population est invitée à signaler tout nouveau cas suspect afin de renforcer la lutte contre cette épidémie, qui menace l’économie locale fortement dépendante de l’élevage.