Selon l’expert indépendant en économie et dans la bonne gouvernance, un conseil national économique qui appuierait les pouvoirs publics devrait être mis en place et serait constitué par des individus intègres issus des différentes composantes des couches sociales, ce qui permettrait de relever le niveau de l’économie nationale.
« Nous lançons un appel vibrant au gouvernement pour organiser des états généraux sur la situation économique du pays et les perspectives d’avenir. La pauvreté au Burundi prend une allure inquiétante. Quand sept burundais sur dix sont frappés par la pauvreté, il est donc grand temps de s’atteler aux questions économiques. » Précise l’expert en économie et dans la bonne gouvernance Faustin Ndikumana. L’expert trouve que les dirigeants doivent comprendre que le Burundi n’est encore dans le grand ensemble des pays pauvre d’Afrique comme avant.
Il faut qu’il y ait un fort engagement dans la lutte contre la pauvreté. « Les burundais doivent prendre un engagement pour un changement de mentalité à travers une révolution de cette dernière. » Faustin Ndikumana fait allusion au respect de la chose publique, l’amour du travail, combattre la corruption mais aussi le fait que le gouvernement doive développer la dynamique de leadership transformationnel gouvernemental, pour aboutir à ce changement voulu.
Pour trouver une solution durable, l’expert propose la tenue des états généraux où tous les acteurs seraient conviés notamment la diaspora, les partis politique y compris même ceux de l’opposition mais également ceux de la société civile, pour préserver une certaine diversité. Il faut redynamiser le conseil social économique. Faustin Ndikumana reste optimiste que si ce conseil était mis en place le changement serait palpable. Ndikumana encourage le gouvernement dans sa politique nationale de soutenir chaque ménage à disposer de quoi se nourrir. Il précise également que ce slogan devrait être accompagné par des actes concrets.
La synergie citoyenne est vraiment nécessaire. Ndikumana lance un clin d’œil à tout un chacun. Le Burundi dispose de nombreuses potentialités économiques mais qui ne sont pas exploitées comme les minerais, le secteur touristique, l’agriculture, l’élevage, et une main d’œuvre en quantité suffisante. Le Burundi possède tous les atouts nécessaires pour sortir de cet état de pauvreté.