Les employés de la société de gardiennage « Rukangantare security services » affectés à l’Office National des Télécommunications exigent le paiement des arriérés de leurs salaires. Un retard que la direction de cette société impute à ce client qu’il qualifie de défaillant car n’ayant pas encore honoré son engagement en payant les factures.
« Nous avons signé des contrats ayant à l’esprit que nous allons être rémunéré par mois, mais voilà que six mois viennent de s’écouler sans toutefois être régularisés. Le dernier salaire touché date du mois de juin », déplore un employé de la société Rukangantare N.P.
Ces employés soulignent que ce retard affecte leur vie : « Nous sommes dans l’incapacité de payer nos loyers, et nous devons nous nourrir, envoyer nos enfants à l’école. En plus nous espérions passer les fêtes de nouvel an comme les autres… » ajoute A.N.
Une requête qui traine à être répondue
Ces employés précisent avoir soumis la question à l’employeur, mais déplorent que jusqu’à présent, ils n’ont pas encore reçu gain de cause. Ils demandent le rétablissement dans leur droit le plus vite possible pour leur bien, mais également pour la bonne marche des activités de la société.
Il faut également qu’il y ait des superviseurs pour qu’ils puissent suivre de près du jour au jour nos conditions de travail.
Les employés de la société de gardiennage « Rukangantare » réclament la régularisation de leurs salaires à deux niveaux : ceux affectés sur les sites de l’ONATEL à Bujumbura réclament trois mois et ceux déployés au site se trouvant dans d’autres provinces cinq mois de salaires impayés, selon le responsable de la société Abdoul Ndayongeje.
Des concertations en cours pour régulariser le personnel
Selon la direction générale de la société de gardiennage Rukangantare security services, les doléances soumises par les employés sont fondées mais souligne que le retard est dû à l’Office National des Télécommunications qui n’a pas jusqu’à présent honoré son engagement. « On compte sur le contrat qui nous lie avec l’ONATEL mais qui traine à être honoré. Nous espérons que d’ici à la fin du mois de janvier, ils vont épuiser toute la dette. » note le directeur général de la société de gardiennage « Rukangantare » Abdoul Ndayongeje.
Le directeur général tranquillise ses employés en indiquant que la société a déjà entamé des pourparlers avec les responsables de l’ONATEL pour que cette question soit vidée et enfin répondre favorablement aux doléances soumises par les employés.