L’organisation Parole et actions pour le réveil des consciences et l ‘évolution des mentalités se dit inquiet par la malnutrition infantile qui se remarque à travers le pays. Dans un point de presse animé ce mardi, Faustin Ndikumana président de cette organisation non gouvernementale locale fait savoir qu’environ 58% des enfants burundais sont dans une malnutrition chronique.
Faustin Ndikumana signale également qu’il s’observe d’ une insuffisance calorifique qui est fixée pour l’instant à 2100 kilocalorie en moyenne au niveau mondiale alors qu’elle à 1600 en moyenne au Burundi. Il en de même pour l’insuffisance alimentaire qui aujourd’hui 7 sur 10 burundais ont un problème de satisfaction alimentaire.
Le président de la PARCEM déplore le silence des autorités du pays par rapport à cette situation car selon lui, le seuil d’alerte à l’OMS est de 40% et rappelle le rôle majeur de ces autorités est d’au moins connaitre que le problème est une évidence et de l’ assumer.
Cet homme de la société civile lance un appel vibrant à l’endroit des décideurs du pays et ceux qui vont gérer le pays dans l’avenir de s’attaquer à cette situation afin de faire face à ce fléau qui hante le pays.