L’athlétisme burundais avance avec détermination, malgré des infrastructures insuffisantes qui freinent encore son développement. Faute de piste aux normes internationales, selon le président de la Fédération d’athlétisme du Burundi, athlètes et encadreurs s’entraînent dans des conditions approximatives, impactant la précision et la performance. Mais un espoir se dessine : le Burundi pourrait bientôt bénéficier d’une piste synthétique offerte par l’État du Qatar. Une perspective accueillie avec enthousiasme par les sportifs, qui y voient l’occasion de franchir un cap décisif dans la pratique et la compétition.
L’athlétisme au Burundi fait face à plusieurs défis, notamment l’absence d’infrastructures adaptées, souligne le président de la Fédération d’athlétisme du Burundi, Dieudonné Kwizera. Il insiste particulièrement sur le manque d’une piste conforme aux normes internationales, un obstacle majeur au développement de la discipline dans le pays.
Cependant, il garde espoir qu’une solution soit trouvée grâce à un appui attendu de l’État du Qatar. « Le Burundi a négocié l’octroi d’une piste synthétique par le gouvernement du Qatar et nous avons été sélectionnés parmi dix pays. Nous attendons maintenant une confirmation pour savoir si le Burundi fera partie des bénéficiaires»,explique-t-il.
Sur cette base, un accord a déjà été signé avec le Comité national olympique afin que, si cette infrastructure est obtenue, elle soit intégrée au réseau des installations Olympe Africa.
Les athlètes qui fréquentent le centre Olympe Africa de Kanyosha se réjouissent de cette perspective. Ils estiment qu’une piste conforme aux standards apporterait une véritable plus-value pour tous les utilisateurs — jeunes, adultes ou familles — qui viennent s’y entraîner.
Actuellement, l’absence de repères officiels rend difficile l’estimation des distances parcourues. Une piste normée, avec des marquages visibles, permettrait aux sportifs de s’entraîner correctement, sans hésitation, et d’améliorer leurs performances.
« Si les distances étaient clairement indiquées, nous saurions que nous faisons les exercices comme il faut. Cela nous motiverait encore davantage », affirme l’un des utilisateurs. Ils soulignent qu’une telle infrastructure faciliterait l’entraînement, qu’il s’agisse de parcourir 200 mètres ou toute autre distance réglementée.
Malgré ces défis, le Burundi a déjà remporté plusieurs médailles lors de compétitions continentales et internationales, et même aux Jeux olympiques, et ce depuis 1987.
