Un caniveau situé à la frontière de l’école de la convivialité et des bureaux de la zone Kanyosha, en commune Muha, subit un effondrement progressif, particulièrement près du cimetière. Les résidents se préoccupent de l’arrêt des travaux après que l’OBUHA ait récupéré des matériaux essentiels, laissant le site dans un état de détérioration. Les résidents craignent que l’agrandissement du ravin ne cause davantage de dégâts, notamment pour les enfants, et appellent à l’intervention des autorités compétentes.
Ce caniveau sépare l’école de la convivialité et les bureaux de la zone Kanyosha, en commune Muha, au sud de la municipalité de Bujumbura. Depuis la RN3, ce caniveau est protégé, bien que cela ne rassure pas vu son état. L’effondrement commence au niveau du cimetière, près du lycée de la convivialité, et s’agrandit de plus en plus.
Devant le stock de matériel de l’Office Burundais de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Construction, selon les habitants, où étaient posés des gabions, ces derniers ont été récupérés par l’OBUHA, toujours selon la population. Il ne reste que des pierres qui soutenaient le caniveau avant son effondrement, ainsi que d’autres pierres ajoutées après l’effondrement par cet office. Les résidents du quartier Gisyo expriment leur espoir que cet endroit soit réhabilité.
“La population se réjouissait de ces travaux. C’était comme s’ils étaient sauvés”, souligne N.M.
Néanmoins, ces résidents craignent l’arrêt des activités avec la récupération de ce matériel. Nous étions si contents, avec l’espoir qu’il serait bientôt réhabilité. “Nous avons été étonnés de voir que ces matériels ont été récupérés. C’est un véhicule immatriculé au gouvernement qui les a ramassés “, précise P.W.
Ils s’inquiètent des autres dégâts qui risquent d’être entraînés par ce ravin. Certains semblent désespérés, d’autres appellent à l’aide. “C’est un problème. Les enfants peuvent trébucher. En cas de pluie, ils pourraient être emportés par les eaux de ruissellement. Nous craignons que ce ravin continue à s’élargir et emporte nos maisons”, craint E.H.
L’administration locale, quant à elle, parle de plaidoyer pour l’intervention des autorités compétentes.
