Les glissements enregistrés dans différents endroits du Burundi ne sont pas du tout liés a une probable cassure qui séparera l’Afrique de l’Est jusque dans dans l’Océan Indien.Ces glissements sont considérés comme de simples phénomènes.
Après que différentes rumeurs qui circulaient sur la toile montrent que les glissements de terrain sur différentes collines seraient liés au mouvement tectonique entraînant la séparation de la plaque africaine et la plaque somalienne(passant par la vallée du rift albertin).
Le géologue Louis Nahimana ne nie pas que cette tendance de séparation existe, mais souligne que l’impact sera senti d’ici entre 3 millions à 5 millions à venir. Selon lui c’est à ce moment que la partie est de l’Afrique immergera dans l’océan Indien.
Les géographes interrogés à ce sujet dénoncent les informations alarmistes sur les réseaux sociaux selon lesquelles l’Afrique s’attend à être plongée dans une catastrophe, se retrouvant du jour au lendemain sous les eaux de l’océan indien. La tectonique des plaques est donc comme l’affirme Louis Nahimana un phénomène normal, et ses effets se manifestent sur une période de milliers voire de millions d’années.
Monsieur Louis Nahimana profite néanmoins de cette occasion pour condamner les gens qui construisent leurs maisons dans zones à risque sans qu’il y ait des études préalables.
L’environnementaliste Albert Mbonerane propose aux personnes vivant dans ces zones de déménager pour occuper d’autres terrains.
Le gouverneur de la province Bujumbura, l’une des provinces qui connaît actuellement plusieurs cas de glissements de terrain interpelle la population à chaque fois signaler tout éventuel cas de risque de glissement pour chercher une solution avant que le pire ne se produise et de chaque fois privilégier la plantation des arbres et autres cultures fixatrices pour la protection des sols.