Des résidents du quartier Kamesa de la zone Musaga au sud de la municipalité de Bujumbura, déplorent que le raccordement au réseau électrique promis depuis bientôt deux ans n’ait pas encore abouti, ce qui qui les placent toujours dans le noir, alors qu’ils s’attendaient au changement de leur niveau de vie par l’exercice de différentes activités génératrices de revenus. L’administration à la base dit ne pas comprendre où réside le problème actuellement.
Ces résidents du quartier Kamesa de la zone Musaga sont attristés par le manque du courant électrique alors que le délai fixé a déjà écoulé. Ils déplorent donc que les différentes promesses tenues n’ont pas été honorées.
« Nous attendons que nos responsables administratifs se prononcent parce que la question est dans leur mains, surtout qu’ils nous disent où se trouve le problème jusqu’à présent, d’autant plus qu’ils avaient déjà dit que les transformateurs sont déjà disponibles. » Précise Sept Bizimana
Ces résidents du quartier Kamesa signifient donc que le manque d’électricité freine leur développement et est source d’insécurité les heures de la soirée.
« Nous perdons beaucoup, parce que sans l’électricité on ne peut pas exercer certaines activités génératrices de revenus comme les cafétérias ou la soudure. La sécurité aussi n’est pas aussi assurée pendant les heures de la soirée, » note Léoncie Kanyange.
Le chef du quartier Kamesa, Didier Ndizeye lui aussi dit ne pas comprendre pourquoi l’électrification de ce quartier traîne, alors que des techniciens de la Regideso avaient effectué des visites sur terrain.
« Jusqu’à présent, personnellement je ne comprends pas où réside le problème. Parce que tout ce qu’ils nous avaient demandé a été fait, même une équipe avait effectué une visite de terrain et avait remis le rapport. »
Ce responsable administratif signifie également que de son côté, il avait déjà mis en application les recommandations relatives à la démolition de toutes les infrastructures se trouvant la où devrait passer les poteaux électriques.
« On nous avait demandé de dégager différents espaces pour faciliter le câblage, et des maisons ont été démolies, mais il n’y a pas eu de suite. Bientôt nous allons dans la deuxième année. » Martèle Didier Ndizeye.
Cette autorité à la base appelle donc la Regideso à faire tout son possible pour que ce quartier soit éclairé.
« Pour améliorer les conditions de vie de la population, il est nécessaire d’éclairer ce quartier comme les autres, » poursuit – il.
Au mois de juin de l’année en cours, le directeur général de la Regideso Jean Albert Manigomba avait signifié qu’avant la fin du mois d’août, le quartier sera éclairé.
