Les inondations récurrentes de la rivière Rusizi ont causé d’énormes difficultés pour les cotonculteurs de Rukaramu. Ces intempéries ont non seulement submergé leurs champs de coton, mais ont aussi forcé certains à abandonner cette culture pourtant cruciale pour les ménages de la région. La production de coton a fortement chuté, un phénomène reconnu par la COGERCO, la compagnie de gestion du coton, qui constate l’incapacité de certaines zones à atteindre leurs objectifs de récolte en raison des inondations.
Pour certains cotonculteurs à Rukaramu, c’est une désolation totale à cause des inondations de la rivière Rusizi qui ont envahi leurs champs de coton, d’autres ayant d’ailleurs abandonné cette culture à cause de ces mêmes inondations. Une femme rencontrée dans une partie de son champ indique qu’il est difficile de continuer à cultiver le coton, malgré l’avantage de cette culture pour les ménages.
D’autres cotonculteurs rencontrés à Rukaramu affirment qu’il est presque impossible de cultiver le coton à cause de ces inondations de la rivière Rusizi survenues depuis quelques années.
La chute de la production de coton est reconnue par la COGERCO, la compagnie de gestion du coton. Pour la campagne 2022-2023, la compagnie estime la production à 1 500 tonnes sur une superficie de 3 100 hectares, contre 1 800 tonnes sur une superficie de 3 500 hectares. Les superficies prévues n’ont pas été atteintes à cause des inondations survenues, surtout à Gatumba et dans certaines zones très proches du littoral de la rivière Rusizi.