Les agriculteurs de la colline Buye en commune Mwumba de la province Ngozi sont confrontés à une mystérieuse maladie qui ravage leurs champs de haricots. Les champs se dessèchent et disparaissent avant même la récolte. Cette situation inquiète profondément les producteurs, qui redoutent une année de mauvaises récoltes, mettant en péril leur subsistance. Ils appellent les autorités à intervenir, tandis que les prix des haricots sur les marchés ne cessent d’augmenter.
Les inquiétudes des agriculteurs de cette colline Mubuga se fondent sur une maladie qui a attaqué leurs champs de haricots. Ces derniers se dessèchent, et au moment de la récolte, ils ne trouvent pas de grains de haricot dans leurs champs.
“Mon champ a été touché. On dirait que ce sont des souris qui les rongent. J’ai utilisé certains produits, croyant que ce sont des souris, en vain”, s’indigne un agriculteur rencontré sur cette colline.
Ces cultivateurs craignent de mauvais rendements cette année, alors que le haricot est l’un des produits qui contribuaient beaucoup à la survie des ménages, affirment les producteurs de la localité.
“La récolte sera vraiment mauvaise. Nous nous en servions pour nos repas, nous les vendions, mais cela ne sera plus le cas”, racontent-ils.
Ils demandent aux autorités compétentes de mener des recherches pour lutter contre cette maladie qui n’a pas encore été identifiée.
De son côté, le bureau provincial en charge de l’agriculture à Ngozi rassure que des produits phytosanitaires sont disponibles. Émile Kubwimana, responsable dudit bureau, appelle les agriculteurs à s’en procurer chaque fois qu’ils remarquent des maladies qui attaquent leurs champs de haricots.
Sur différents marchés de Ngozi, le prix du kilo de haricot n’a cessé d’augmenter ces dernières années, comme c’est le cas dans d’autres localités du pays, variant entre 400 et 500 FBU en moins de trois mois.