Dans un monde où la mondialisation redéfinit constamment les relations internationales, les interactions entre pays dépassent désormais les frontières géographiques. Ce principe essentiel a été souligné par Huang Tao, adjoint de China Broadcasting International Cooperation (CBIC), lors de son discours clôturant un séminaire de formation destiné aux professionnels des médias burundais et aux communicateurs à Pékin, le 27 avril 2025. Même si le Burundi est éloigné de la Chine, Huang Tao a insisté sur le fait que cette distance ne devrait pas entraver la coopération, surtout dans le secteur de la communication. Il a mis en avant l’importance d’une communication bilatérale fluide et d’une collaboration fondée sur des valeurs communes pour envisager un futur prometteur.
Lors de son discours lors des cérémonies de clôture du séminaire de formation sur les techniques de communication numérique des médias publics et privés ainsi que des médias modernes au Burundi, Huang Tao a souligné l’importance de l’ère numérique dans la transformation des sociétés modernes. Il a encouragé les acteurs des deux pays à devenir des pionniers dans l’adoption des nouvelles technologies pour fournir au public des informations de meilleure qualité. Pour lui, le numérique est un outil essentiel pour rapprocher les peuples, faciliter l’échange d’idées et d’informations, et renforcer les liens entre la Chine et le Burundi. « Ceux qui partagent la même ambition ne sont pas séparés par des montagnes et des mers », a-t-il déclaré, soulignant que la volonté de collaborer transcende les barrières géographiques.
La communication : un outil essentiel pour une coopération durable
Huang Tao a également souligné que la Chine et le Burundi, malgré leurs différences culturelles et géographiques, poursuivent un objectif commun : renforcer leurs relations bilatérales à travers une communication efficace et fluide. Il a encouragé les Burundais à être non seulement des récepteurs d’informations, mais aussi des communicateurs actifs, en racontant l’histoire de la coopération entre les deux pays. Pour lui, la coopération ne doit pas être unilatérale, mais doit se fonder sur un échange constant de perspectives, d’idées et d’expériences.
Selon Huang Tao, la communication est essentielle pour valoriser cette coopération sino-burundaise. Elle ne se limite pas aux échanges économiques et commerciaux, mais s’étend également à la culture, l’éducation et la technologie. Grâce à une communication bilatérale, les deux pays pourront partager leurs succès et leurs défis, tout en renforçant les liens entre leurs peuples.
L’avenir prometteur de la coopération sino-burundaise
Le futur de la coopération entre la Chine et le Burundi semble particulièrement prometteur. CBIC prévoit de renforcer sa collaboration avec les médias burundais pour développer une communication bidirectionnelle. Ce partenariat vise à mettre en lumière la beauté de la culture chinoise tout en célébrant la richesse de la culture burundaise. En collaborant étroitement, les deux pays pourront renforcer les liens humains et culturels, tout en partageant des expériences qui éveillent la curiosité des populations.
La formation dispensée aux participants lors de cet événement a permis une meilleure compréhension de la culture chinoise et a ouvert des perspectives pour renforcer la coopération. Les participants ont pris note des attentes exprimées par CBIC, notamment l’amélioration de la qualité de l’information et l’importance de devenir des acteurs du changement numérique. Moïse Nkurunziza, porte-parole du Premier ministre burundais, au nom de la délégation, a exprimé sa satisfaction envers cette initiative, soulignant que les participants sont repartis motivés et déterminés à œuvrer pour une coopération fructueuse entre les deux nations.
Les retombées attendues de la collaboration
Les retombées de cette collaboration devraient être positives tant pour la Chine que pour le Burundi. Pour le Burundi, l’accès à des informations de qualité, enrichies par les technologies modernes, constitue un moteur de développement. Grâce aux compétences acquises, les Burundais pourront mieux comprendre et adapter les enseignements de la Chine à leurs réalités locales. Cela pourrait se traduire par une gestion plus efficace des ressources, une amélioration des infrastructures et une croissance économique soutenue.
En collaborant avec les médias burundais, la Chine pourra non seulement mieux faire connaître ses initiatives mais aussi approfondir la compréhension mutuelle entre les peuples. Cette approche favorisera un échange enrichissant et aidera à surmonter les stéréotypes, tout en créant des ponts durables entre les deux cultures.
Un partenariat prometteur pour l’avenir
En conclusion, l’appel de Huang Tao à la coopération numérique entre la Chine et le Burundi ouvre une voie prometteuse pour les deux pays. À une époque où la communication et la technologie sont au cœur de tout développement, il est essentiel de saisir cette opportunité pour construire des ponts solides entre les peuples chinois et burundais. Ce partenariat, fondé sur la compréhension mutuelle, l’échange d’idées et la coopération bilatérale, pourrait devenir un modèle de réussite pour les générations futures.
Les efforts conjoints des deux nations permettront non seulement de transformer leurs sociétés respectives, mais aussi de poser les bases d’une amitié durable et d’un avenir prospère, à travers un échange continu de savoir-faire, de culture et de technologie.