Alors que les statistiques du Programme national de lutte contre le VIH/Sida révèlent un taux d’infections dépassant les 50 %, les jeunes Burundais apparaissent comme les plus touchés. Représentant plus de 52 % de la population, ils sont confrontés à un manque criant de connaissances sur la maladie. Face à cette vulnérabilité, le ministère de la Santé mise sur des campagnes de sensibilisation ciblées, dont une journée spéciale organisée à Bujumbura le 5 septembre 2025, avec des activités sportives et éducatives pour renforcer la prévention.
La jeunesse burundaise, qui représente plus de la moitié de la population du pays, reste particulièrement exposée aux nouvelles infections au VIH/Sida. Le Programme national de lutte contre le VIH/Sida et les infections sexuellement transmissibles alerte sur l’urgence de renforcer la sensibilisation auprès de cette tranche d’âge.
Le directeur général du programme,Dr Aimé Ndayizeye, souligne que les jeunes et les adolescents figurent parmi les plus touchés :
« Les études montrent que la majorité des nouvelles infections concernent les jeunes. Ce constat s’explique par le manque de connaissances de la jeunesse burundaise face à ce fléau », explique-t-il.
Selon lui, cette vulnérabilité exige une mobilisation particulière :
« Nous avons choisi de cibler la jeunesse parce qu’elle représente plus de 52 % de la population burundaise. Elle doit être mieux informée afin de grandir en bonne santé et contribuer au développement du pays. »
Les données du programme révèlent que le taux d’infections au VIH demeure préoccupant, dépassant les 50 %. Pour inverser la tendance, une grande journée de sensibilisation est prévue à Bujumbura le 5 septembre 2025. Elle sera marquée par des activités sportives et ludiques, telles qu’un marathon et des concours, avec des prix pour les meilleurs participants.