Il risque de ne plus y avoir d’éléphants dans six ans, dans la réserve animalière de Selous, dans le sud de la Tanzanie.
Si le rythme actuel du braconnage est maintenu dans les six prochaines années, tous les éléphants de la réserve de Selous vont disparaître, avertit le Fonds mondial pour la nature.
La réserve a perdu 90 % de sa population d’éléphants, selon un rapport publié par le Fonds mondial pour la nature, une organisation non gouvernementale spécialisée dans la protection de l’environnement.
Il y avait environ 100.000 éléphants dans cette réserve classée au patrimoine mondial de l’Unesco en 1982.
Environ 30.000 pachydermes sont abattus chaque année par des braconniers, à Selous, pour alimenter un trafic illégal d’ivoire accru par la demande de plusieurs pays asiatiques, la Chine notamment.
Le nouveau président tanzanien, John Magufuli, a fait de la lutte contre la corruption l’une de ses priorités. La corruption est considérée comme l’un des facteurs du braconnage à grande échelle en Tanzanie.