Un ravin en expansion menace le lycée de la CEPBU, situé dans le quartier Jabe. Observé depuis 2022, ce phénomène s’est aggravé ces derniers jours, mettant en péril les infrastructures de l’établissement. Le personnel enseignant pointe du doigt les extractions illégales et les eaux de ruissellement comme principales causes de l’érosion. Face à l’urgence, les autorités locales appellent à une intervention rapide pour éviter une catastrophe.
Ce glissement de terrain ne date pas d’hier, selon les informations recueillies sur place. Il est observé depuis l’année 2022 et s’est agrandi petit à petit. À cause de son élargissement, le lycée de la CEPBU (Communauté des Eglises de Pentecôte du Burundi) est actuellement menacé. La situation s’est aggravée ce lundi. La clôture est encore plus exposée, car ce ravin a failli l’atteindre.
Selon les sources locales, l’agrandissement du ravin est dû à la mauvaise intention de certaines personnes qui y pratiquent l’extraction, ainsi qu’aux eaux en provenance des quartiers Jabe, qui empruntent le caniveau passant près de cette école.
Ce qui est certain, c’est que si rien n’est fait en urgence, cette école à deux étages risque de s’effondrer. La clôture est presque touchée par le ravin, et une partie des locaux présente déjà des fissures au niveau des fondations, tout comme la clôture.
Même s’ils n’ont pas voulu s’exprimer à notre micro, ceux qui exercent leurs activités au lycée de la CEPBU Ntahangwa nous ont confié qu’ils craignent un arrêt des cours avant la fin de l’année scolaire en cours.
Ils lancent un appel au secours, demandant une intervention rapide afin que la situation ne s’aggrave pas davantage.
L’administrateur communal de Mukaza, Florent Nkezabahizi, reconnaît la gravité de la situation et souligne lui aussi qu’une intervention rapide est primordiale. Il nous a informés que deux personnes ont été arrêtées après avoir été appréhendées en train d’y extraire des matériaux. Il ajoute s’être déjà entretenu avec les responsables de l’Église de Ntahangwa afin qu’ils tentent de freiner le glissement à l’aide de gabions, en attendant l’aide du gouvernement.
Le lycée de la CEPBU Ntahangwa a été délocalisé dans ce lieu menacé, au quartier Jabe, en 2015. Cet établissement compte actuellement plus de 650 élèves.
