Les caféiculteurs de la commune de Kayanza, rencontrés à la station de lavage de Kirima, dénoncent le faible prix de vente du café, qui ne couvre pas leurs coûts de production. Ils réclament une révision à la hausse du prix du kilo, actuellement fixé à 1380 francs, estimant qu’il ne permet pas de subvenir à leurs besoins face à l’augmentation du coût de la vie. Face à cette situation, ils appellent le gouvernement à revaloriser le prix du café et à tenir compte des réalités économiques locales.
Ces caféiculteurs rencontrés ce jeudi 8 mai 2025 à la station de lavage de Kirima, en commune de Kayanza, et avec lesquels nous avons échangé, déclarent que, pour parvenir à la production, ils investissent beaucoup de moyens, mais qu’au final, les 1380 francs par kilo qu’ils perçoivent restent largement insuffisants pour subvenir à la plupart de leurs besoins. Il est à noter qu’il est difficile de comprendre pourquoi les prix d’autres produits, notamment les denrées alimentaires locales, sont bien supérieurs à celui du café. Ils précisent qu’il serait bien plus avantageux pour eux de se tourner vers la culture des denrées alimentaires plutôt que de continuer à entretenir les cultures de café.
À cet égard, ils demandent au gouvernement de revoir à la hausse le prix du café, afin qu’ils puissent faire face à la cherté actuelle de la vie. Ils suggèrent que le prix du café soit porté de 1380 francs à au moins 2000 ou 3000 francs le kilo. Il convient de signaler qu’ils lancent cet appel alors que, depuis l’ouverture de la campagne café 2025, le gouvernement n’a pas encore annoncé le prix auquel le café sera acheté cette année.
