Un nouveau rapport de la Communauté des Etats d’afrique de l’Est publié en 2016 montre des faiblesses patentes das la mise en application des accords portnt sur l promotion du commerce inter Etats.
Ce rapport est une deuxième édition. Il a été publié la semaine passée à Kampala en Uganda. Il montre que les 5 Etats formant la Communauté continuent à gérer leur commerce de façon individuelle ce qui freine le développement du Commerce inter Etats.
Le rapport relève des défis dans la régulation du Commerce de chaque Etat en désaccord avec un cadre légal qui devrait être conçu permettant aux opérateurs économiques des 5 pays de la Communauté à mouvoir autant qu’ils le veulent de pays à pays tout en harmonisant le système taxatial.
En effet, les accords signés par les Chefs d’Etat en novembre 2009 et mis en application en juillet 2010 prescrivent une libre circulation des personnes et des biens et la liberté de recherche d’emploi et d’investissement sur tout le vaste espace de la EAC.
Le présent rapport décrivant le bilan des activités de l’EAC rendu public par le Sous Secrétaire Général chargé de Finances et Administration, Jesca Eriyo montre que les pays membres n’ont pas encore allégé les modalités commerciales comme il est souhaité par ces Accords.
“Même si des progrès tangibles ont été enregistrés, les pays membres n’ont pas encore mis assez d’efforts dans l’allègement des conditions commerciales et des services y relatifs”, a dit Jesca Eriyo révélant qu’en 2014 lors du Premier rapport, il avait été dénombré 63 défis à relever pour un bon environnement des affaires dans l’espace EAC, que seuls 4 ont été solutionnés à ce jour laissant les 59 autres irrésolus.
Le rapport confectionné durant 18 mois par le Secrétariat Général de la EAC met en premièce le Burundi pour sa conformité à la traçabilité des produits commerciaux avec un cachet d’origine du produit. Il est suivi par le Kenya qui totalise 90% des points. La tanzanie a évolué positivement passant de 50 à 60% des Points au moment où le Rwanda et l’Uganda ont vu leurs notes chuter.
Igihe
