Depuis la hausse des prix annoncée par la Brarudi le 12 août dernier, consommateurs et vendeurs dénoncent une pénurie persistante de plusieurs boissons phares de la société. Malgré l’augmentation tarifaire justifiée par les coûts de production, certains produits comme la Primus ou l’Amstel restent difficilement accessibles sur le marché, suscitant incompréhension et frustration. Les voix s’élèvent pour demander à la Brarudi plus de transparence sur cette situation.
Depuis la révision à la hausse des prix de plusieurs produits Brarudi le mardi 12 août 2025, de nombreux consommateurs et vendeurs expriment leur frustration face à la rareté persistante de certaines boissons, notamment la Primus 72 cl et l’Amstel Blonde 65 cl.
Alors que la société Brarudi justifie cette augmentation par la montée des coûts de production, sur le terrain, le constat est tout autre : les produits sont non seulement plus chers, mais également difficilement accessibles.
« On s’attendait à ce qu’une hausse des prix rime avec une disponibilité plus large, mais rien n’a changé », déplore un consommateur rencontré. D’autres ajoutent que « même si on trouve une bouteille, on ne peut pas en acheter deux, car les stocks sont très limités ».
Du côté des vendeurs, la situation est tout aussi préoccupante. « Nos responsables essaient de s’approvisionner, mais la quantité livrée est trop faible par rapport à la demande », explique un distributeur local.
Des interrogations surgissent aussi quant à la destination des produits : « Est-ce qu’ils continuent à être vendus localement ou sont-ils en partie exportés ailleurs ? », se demande un autre consommateur.
Face à ce mécontentement grandissant, plusieurs voix appellent la société Brarudi à sortir de son silence. « Qu’ils viennent s’exprimer à la radio et expliquer clairement la situation. Ce n’est pas normal de voir des hausses de prix accompagnées de pénuries sans aucune communication claire », insiste un autre.
Pour rappel, depuis le 12 août :
La Primus 72 cl est passée de 2 500 à 3 300 FBu ;
L’Amstel Blonde 65 cl, de 3 500 à 6 000 FBu.
La demande reste forte, mais l’offre ne suit pas. En attendant une éventuelle réaction officielle, le marché reste sous tension.
