Des députés burundais se disent préoccupés par le matériel roulant des communes, qui tombe souvent en panne mais qui n’est pas réparé et reste garé devant les bureaux. Ces députés plaident pour une collecte de ce matériel afin qu’il soit réparé ou vendu aux enchères, de sorte que l’argent puisse servir à d’autres projets de développement. Le ministère de l’Intérieur indique qu’une stratégie sera mise en place dans ce processus.
Le matériel roulant, constitué de véhicules et de motos appartenant aux communes, qui n’est plus utilisé actuellement, constitue une préoccupation pour le député Ntahuga Joseph.
“Concernant les véhicules, dans certaines communes, beaucoup sont hors d’usage parce qu’ils sont tombés en panne sans être réparés. Les administrateurs disent que la commune n’a pas de moyens pour les réparer, mais que la question a été portée à la hiérarchie, c’est-à-dire au niveau de la province et du ministère.”
Ce député propose donc que ce matériel soit rassemblé afin d’être réparé ou vendu, car l’argent issu de cette vente contribuerait à l’exécution d’autres projets de développement.
“Afin de préserver le patrimoine de l’État, qu’est-ce qui manque pour que tous ces véhicules soient inventoriés et collectés pour être réparés ou vendus aux enchères.”
Le ministre de l’Intérieur, Martin Niteretse, reconnaît qu’il y a des véhicules et des motos qui ne sont plus opérationnels, et il rassure qu’une stratégie est en cours d’étude pour que ces véhicules et motos soient réparés ou vendus.
“C’est vraiment une question connue ; il y a des véhicules de 2005 qui sont hors d’usage. Nous sommes en train d’analyser quelle stratégie utiliser afin de les réparer ou de les vendre, pour que l’argent provenant de ces véhicules puisse appuyer d’autres domaines.”
Le matériel roulant en panne se remarque également dans les enceintes abritant les ministères ou d’autres locaux de travail des services publics. Dernièrement, l’ombudsman a également demandé que cette question soit traitée en toute urgence.
