Bien que le gouvernement ait fixé le prix du kilo de graines de maïs à 1700 francs, plusieurs agriculteurs font part de leurs préoccupations, en raison des difficultés rencontrées lors des dernières saisons agricoles. Parmi leurs principales inquiétudes figurent le manque de semences et de produits organominéraux, les prix élevés des intrants, ainsi que le comportement problématique des agents de l’Anagessa. Face à ces défis, ils demandent une révision à la hausse du prix des graines et une action plus rapide de l’agence pour faciliter la vente de leur récolte et soutenir leurs projets de développement.
Comme le précisent certains agriculteurs, le prix de 1700 francs par kilo de graines de maïs fixé par le gouvernement est satisfaisant. Toutefois, d’autres soulignent qu’au cours des deux saisons culturales C et A, il y a eu une criante insuffisance de semences et de produits organo-minéraux, ce qui les a contraints à s’en procurer à des prix très élevés. Par conséquent, ces derniers demandent au gouvernement de revoir la hausse du prix par kilo de graines, suggérant qu’il soit porté à au moins 2000 francs, afin d’éviter des pertes.
Même si les commerçants sont également autorisés à acheter cette récolte, ces agriculteurs souhaitent que ceux de l’Anagessa effectuent ces achats, car les commerçants leur proposent un prix ne dépassant pas 1200 francs burundais par kilo. Ils demandent également que ladite agence ouvre ses portes le plus tôt possible pour que l’activité commence. Cela leur permettrait de réaliser certains projets de développement familial, poursuivent-ils. Ils profitent de cette occasion pour solliciter l’implication de l’administration dans cette activité, car par le passé, les agents de l’Anagessa chargés de la collecte de cette récolte ont été accusés de favoritisme à l’égard de certains agriculteurs et de comportements de corruption lors de la réception des produits.
