Lors d’une récente réunion, les pratiques de corruption, notamment les pots-de-vin dénoncés par les demandeurs de services publics, ont été identifiées comme un obstacle majeur au bon fonctionnement de l’administration municipale. Le chef du cabinet du maire, a insisté sur la nécessité d’enrayer ces comportements nuisibles au développement local. Le ministre de l’Intérieur, a, quant à lui, souligné l’importance pour les administratifs de gérer les demandes des citoyens sans exigence, rappelant que de telles pratiques ternissent l’image du pays et entravent l’efficacité de l’administration publique.
Les pots-de-vin déjà dénoncés par les demandeurs de services publics, ont été signalés lors de cette réunion comme un élément perturbateur par l’administration municipale. Le chef du cabinet du maire, Charles Bahizi, a déploré que cela constitue un frein au développement des communautés : “J’insiste sur le rôle des administratifs locaux, tels que les chefs collinaires et les chefs de quartier. Nous sommes tous conscients que vous traitez les questions des citoyens avec des exigences. Les rapports faisant état de ces pratiques nous sont déjà parvenus. Il est donc impératif d’arrêter ce genre de comportement.”
Concernant cette question préoccupante, le ministre de l’Intérieur, du Développement Communautaire et de la Sécurité Publique a indiqué au cours de cette réunion que les administratifs doivent gérer toutes les questions des administrés sans rien exiger des demandeurs de services. Le ministre, Martin Niteretse, a rappelé à ces administratifs que le phénomène de la corruption ne contribue en rien à la vie nationale, mais nuit plutôt à l’image du pays : “C’est vraiment dommage chez les chefs collinaires et les chefs de quartier. Vous demandez de l’argent avant de faire recevoir tous les citoyens. Vous travaillez pour vos propres intérêts. Il faut alors s’organiser pour gérer correctement toutes les questions des citoyens sans exigences.”
Le ministre en charge de l’intérieur a également interpellé les administratifs à tous les niveaux en les exhortant à rapporter toute situation qu’ils ne sont pas en mesure de traiter, sans conditions, aux organes hiérarchiques, afin de garantir le bon fonctionnement de l’administration publique.