Dans une entretien avec une diabétologue, elle montre des difficultés à soigner cette maladie par la cherté des medicaments et des lecteurs glycémique capillaires mais aussi un manque de personnel formé à traiter la maladie.
Le diabète c’est une maladie non transmissible qui se caractérise par un taux de sucre élevé dans le sang de manière chronique. Il existe plusieurs type de diabète.”Le diabète de type 1, présent chez 8 à 10% des patients atteint de diabète. La cause est une incapacité du pancréas a secrété de l’insuline qui est dû une atteinte auto-immune,” selon Elcy Bénitha Kaneza une diabétologue.
Le diabète de type 2 est présent chez 90% des patients atteints de diabète. “Il est secondaire à une résistance de nos cellules à l’insuline produite par le pancréas. Les personnes les plus à risque sont des personnes qui sont en surpoids, obèses, ou qui en facteur génétique prédisposant ou encore chez une personne ayant déjà de l’hypertension artérielle. Mais aussi des femmes ayant eu un diabète gestationnel ou mis au monde un ou des bébé(s) avec un poids supérieur ou égal à 4 kilos à la naissance” ajoute la diabétologue.
Elle précise également que des femmes enceintes de plus de 35 ans, ou emcore celles qui sont en surpoids peuvent contracter un diabète gestationnel lorsqu’elles ont un taux de sucre élevé dans le sang lors de la grossesse.
Il ne pourrait être dit qu’il y a un seul type de diabète chez les enfants ” mais le plus fréquent chez les enfants c’est le diabète de type 1″ martèle Dr Kaneza.
Changement de mode de vie facteur aggravant
Ces derniers temps le changement de mode vie augmente les cas de diabète chez les enfants. “Surtout dans les pays en voie de développement, le changement de mode vie favorisant une augmentation de cas de diabète suite à l’alimentation qui est très riche en graisse, avec beaucoup de produits sucrés. Cela favorise une prise de poids. Il y a également une diminution des activités physique qui favorise la sédentarité. Il y a une diminution du temps de jouer en restant sur les écrans des téléphones ou la télévision ” souligne la diabétologue.
Pour corriger, cela la diabétologue Elcy Bénita Kaneza propose une alimentation équilibrée avec toutes les catégories d’aliments.”D’avoir au moins sur l’assiette de l’enfant des légumes soit 40 ou 50% de l’assiette.” Il faut limiter la consommation des produits riches en graisse “les frites ou autre fastfood” et surtout les boissons sucrés “jus ou soda”. Une activité physique s’avère nécessaire “encourager les enfants à être en mouvement, à jouer des jeux dynamiques au lieu de rester sur les écrans”.
Les signes cliniques du diabète
La personne atteinte de diabète aura une envie d’uriner fréquente. Durant la nuit, elle peut se réveiller jusqu’à près de 10 fois la nuit. Un autre symptôme c’est une soif difficilement compensée. Lorsque le taux de sucre est restée élevé longtemps dans le sang, une personne perd du poids alors qu’elle mange plus de quantité que d’habitude.
Lorsqu’il n’y a presque plus d’insuline dans le sange, la personne aura du mal à respirer et perdre connaissance
Quid du diabète néonatal
Naitre avec le diabète est très rare. Cependant, le diabète néonatal existe. Lorsque certaines gens parlent d’enfants qui ont contracté le diabète avant leur naissance, c’est un usage du terme qui n’est pas adapté. Mais le diabète peut se développer chez un enfant très jeune agés de 4 ans voire de 2 ans. Un bébé né d’une mère atteinte de diabète, peut développer un taux de sucre anormalement bas, une hypoglycémie, cela est dû au fait qu’il était habitué à vivre dans un milieu où le taux de sucre dans le sang est élevé. D’où certaines personnes ont des difficultés à différencier les deux situations.
Les complications du diabète chez les enfants
Le diabète n’aura pas vraiment de retentissement sur la croissance de l’enfant si il prend son traitement correctement. Par contre certaines complications chez les enfants qui ont en particulier le diabète de type 1 peuvent apparaître. “Celui qui a le diabète de type 1 ne doit jamais arrêter son insuline. Sinon, il développera l’acidocétose qui est une élevation de l’acidité du sange causée par l’insuffisance en insuline et une accumulation des corps cétoniques”dixit la diabétologue. C’est une complication grave qui peut même être mortelle.
Les enfants qui ont le diabète de type 1 peuvent avoir de l’hypoglycémie. Cela ressort des fois, au fait que l’enfant n’a pas eu un repas assez suffisant, ou qu’il a sauté un repas , ou encore que la dose d’insuline était assez importante par rapport au repas. Ou encore, l’enfant a eu une activité physique plus importante que d’habitude.
Néanmoins, si un enfant a passé 5 à 15 ans sans un taux de sucre normalisé, il peut avoir des complications comme ceux d’une personne adulte qui a un diabète de type 2. Dans ce cas, il s’agira des rétinopathies diabétique qui peuvent entrainer une cécité si l’enfant n’est pas pris en charge; des néphropathies diabètes si l’enfant n’est pas traité, l’enfant développera une insuffisance rénale et une hémodialyse peut s’avérer nécessaire. Une autre complication fréquente c’est le développement des neuropathies périphériques qui est une diminution de la sensation ou encore dea problèmes cardiaques.
Prévention du diabète chez les enfants
Jusqu’à ce jour, il n’y a pas vraiment de techniques de prévention chez les enfants qui ont un diabète de type 1. Mais il est possible de se prévenir du diabète de type 2, en évitant une prise de poids importante en favorisant une alimentation équilibrée et régulière, sans oublier une activité sportive régulière.
Traitement médical du diabète
Chez les enfants, l’absence d’insuline est remplacée par une injection d’insuline.
Obstacles au traitement de diabète
Certains défis se manifestent dans le traitement du diabète surtout de type 1 au Burundi c’est notamment le manque de médicament mais aussi le manque de matériel, les lecteurs de glycémie capillaire.
Il y a également une insuffisance de personnel qualifié pour accompagner les patients.
La diabétologue recommande une disponibilisation des médicaments surtout l’insuline, pourquoi pas une gratuité de l’insuline ainsi que les lecteurs glycémiques, la prise en charge en général du diabète du moment que ces derniers coûtent relativement chers et qu’en l’absence de traitement, il y a un danger vital.
Il faudrait augmenter également le personnel formé dans la prise en charge du diabète pour une meilleure éducation des patients mais aussi de leurs familles par rapport au traitement et savoir comment vivre avec le diabète sans oublier le suivis et la prévention des complications de la maladie.
Guérir du diabète est quasi impossible. Mais vivre avec un taux de sucre qui est normal dans le sang est possible si la personne atteinte se fait suivre régulièrement et en prenant ses médicaments comme il faut. La glycémie normale est de 4,5 mmol à 6 mmol pour certains patients ou au moins une glycémie inférieure à 8 mmol pour d’autres.