Des habitants de la province Kayanza,se heurtent à plusieurs obstacles pour l’élevage des petits animaux domestiques, notamment le manque de connaissances et la pauvreté. Toutefois, malgré ces défis, ils affirment que cet élevage peut être une source de revenus. Alors que les prix des animaux continuent de flamber, les autorités locales encouragent les éleveurs à prendre des mesures pour améliorer leurs conditions et maximiser leurs gains.
Ces habitants des communes de la province de Kayanza indiquent que parmi les raisons de ne pas faire l’élevage de petits animaux domestiques figurent, entre autres, le manque de connaissances, mais également la pauvreté chez certains résidents de cette province. Toutefois, ils affirment que l’élevage est possible.
Nos interlocuteurs affirment que ceux qui sont parvenus à faire cet élevage soulignent que ce dernier peut leur générer des revenus. Néanmoins, ces éleveurs déplorent que parfois leurs animaux soient attaqués par des maladies. Cette femme élève deux chèvres, un nombre qu’elle juge insuffisant par rapport au nombre de chèvres qu’elle aimerait élever.
Ces habitants déplorent également que certains élèvent leurs animaux dans de mauvaises conditions.
Dans la ville de Kayanza, comme dans d’autres provinces et villes des autres provinces, les prix des petits animaux domestiques ont continué à monter en flèche. Au cours des cinq dernières années, une poule qui s’achetait entre 10 000 et 15 000 francs burundais se vendait aujourd’hui à 30 000 francs, tandis qu’une chèvre, dont le prix était de 50 000 ou 100 000, s’achète aujourd’hui à 300 000 francs.
De son côté, le directeur provincial chargé de l’élevage à Kayanza indique que les résidents élèvent de petits animaux tels que les moutons, chèvres, porcs et poules. Ce qui présente de nombreux avantages pour les éleveurs, se réjouit Adélin Niyonsaba, responsable de ce bureau.
“Quand un ménage a besoin de moins d’un million de francs, il peut se tourner vers un petit animal qu’il élève. Mais ce n’est pas facile avec un bovin”, explique Niyonsaba. Toutefois, il reconnaît que ces animaux peuvent être attaqués par des maladies. Néanmoins, M. Niyonsaba appelle les éleveurs à consulter les techniciens vétérinaires chaque fois qu’ils rencontrent des problèmes de maladies ou pour une meilleure alimentation de leurs animaux.
Concernant les moyens qui seraient limités, Adélin Niyonsaba propose à ces ménages disposant de moyens modestes de commencer au moins avec des poules, qui, à leur tour, peuvent leur procurer des chèvres, des moutons, voire une vache, ajoute-t-il.