Il s’observe des inondations qui persistent surtout sur les routes qui sont au bord du Lac Tanganyika d’où ces derniers bloquent la circulation des citoyens. L’Agence Routière du Burundi (ARB) déplorent un manque de moyens pour que ces routes soient réhabilitées.
Depuis le mois d’avril 2024, les eaux du lac Tanganyika ont dépassé les bords débarquant même dans certaines route comme l’avenue de la plage, transformant ce tronçon en véritable calvaire pour les usagers. Les citoyens déplorent des pertes économiques et un quotidien perturbé. Pour traverser ce tronçon devenu difficilement praticable, ils sont contraints de payer entre 500 et 1000 francs à des gens qui leur offrent une aide de fortune.
Face à cette lenteur des autorités, certains citoyens se disent découragés. Ils appellent le gouvernement à trouver des alternatives pour faciliter la circulation en attendant des travaux de réhabilitation durables.
Les gens qui exercent leurs travaux au bord du lac ajoutent que même les petits véhicules ne peuvent plus circuler, les nids de poules et l’eau stagnante ayant complètement bloqué le passage.
Ce désastre environnementale n’est pourtant pas une surprise car en 2018 les experts en environnement, don’t l’ancien ministre Albert Mbonerane avaient tiré la sonnette d’alarme :«le lac finira par se venger de ceux qui construisent sans retenue sur ses rives.» Un avertissement qui prend aujourd’hui tout son sens. La montée des eaux a déjà coûté la vie à certaines personnes et continue de menacer les zones riveraines.
L’Agence Routière du Burundi (ARB) déplorent un manque de moyens pour réhabiliter cette route. Constantin Bigirimana tranquillise la population car l’ARB est en train de toquer aux bailleurs de fonds y compris l’ONG jica d’où ils ont déposé les études faites sur cette route.