Trois personnes dont un jeune homme et deux jeunes filles ont été retrouvées mortes entre jeudi 13 et vendredi 14 novembre 2025, après avoir été emportées par les crues de la rivière Kanyosha, dans le quartier Busoro de la commune Mugere. Selon les habitants, les victimes priaient dans un site régulièrement fréquenté par des fidèles, une pratique jugée dangereuse et qui pousse désormais les autorités à appeler à plus de prudence et à envisager des mesures de prévention.
Vers 14 heures ce jeudi 13 Novembre 2025, juste après une pluie qui venait de tomber, des habitants ont aperçu une personne emportée par les eaux de la rivière Kanyosha, près du pont situé dans le quartier Busoro en zone Kanyosha de la commune Mugere en province Bujumbura. Après l’avoir retirée de l’eau, ils ont constaté qu’elle était déjà décédée.
Dans la matinée de ce vendredi 14 Novembre 2025, deux autres corps ont été retrouvés sans vie au même endroit.
Des habitants rencontrés à Busoro affirment que ces personnes auraient été emportées par la rivière alors qu’elles étaient en train de prier.
Selon eux, cet endroit est régulièrement fréquenté par des fidèles qui viennent invoquer le Créateur : certains prient au bord de la rivière, tandis que d’autres se tiennent directement dans l’eau. Une pratique qui inquiète profondément les riverains.
Ces derniers demandent aux autorités compétentes de prendre des mesures afin d’éviter que de tels drames ne se reproduisent.
Le chef de zone Kanyosha, Moïse Habonimana, a confirmé ces informations. Il appelle la population à privilégier des lieux de prière sûrs et indique avoir déjà transmis le dossier à sa hiérarchie pour qu’une solution durable soit prise.
Les trois victimes — un jeune homme et deux jeunes filles — étaient en train de prier dans un lieu situé entre les zones Kiyenzi et Ruyaga, à la frontière des zones Kanyosha et Musaga, dans la commune Mugere, province de Bujumbura.
Les corps ont été remis aux familles pour leur permettre d’organiser des funérailles dignes.
Selon les habitants, des fidèles provenant de différentes régions du pays fréquentent ce site de prière depuis environ cinq ans.
