Les caféiculteurs de la commune de Kayanza disent avoir salué la mesure du gouvernement consistant à revoir à la hausse le prix du kilo de café cerise, qui est passé de 1 380 à 2 800 FBU. Ils indiquent qu’ils espèrent désormais pouvoir subvenir à leurs besoins et réaliser certains projets d’auto-développement. À cet effet, ils lancent un appel à tous ceux qui avaient commencé à manifester un relâchement dans l’entretien de cette culture, les incitant à la redynamiser, surtout maintenant qu’elle a été revalorisée par le gouvernement.
Certains de ces caféiculteurs de la province de Kayanza , qui affirment avoir salué cette mesure, précisent que l’argent provenant de la vente du café leur permettra de réaliser des projets d’auto-développement qu’ils n’avaient pas pu concrétiser auparavant. Butume Mathieu, un quinquagénaire originaire de la colline de Magamba, fait partie de ceux-ci. Il indique qu’il va se lancer dans des activités d’élevage et qu’il utilisera progressivement le fumier de cet élevage pour fertiliser ses cultures de café.
Certains d’entre eux considèrent même cette culture comme un parent, au vu de ses nombreux bienfaits. Tout le monde converge vers l’idée qu’ils vont sensibiliser ceux qui avaient relâché leurs efforts dans l’entretien de cette culture, afin qu’ils y accordent à nouveau l’attention nécessaire, convaincus que cette culture finira par leur apporter des gains. Tout en saluant cette mesure, ces caféiculteurs ont profité de l’occasion pour demander au gouvernement de leur accorder chaque année des prix plus compétitifs, comme c’était le cas jadis.
Il est à noter qu’avant la révision à la hausse du prix du café par kilo de cerise, les caféiculteurs ne cessaient de se plaindre, affirmant qu’ils percevaient une somme modique au regard des efforts consentis pour la production. Cela avait conduit à des cas où des personnes détruisaient leurs plantations de café dans certaines localités.
