Le centre de santé de Mena, inauguré en 2018, connaît enfin une amélioration notable de ses équipements médicaux. Après des années de carence, les habitants se réjouissent de pouvoir bénéficier d’examens sur place, même si certains matériels essentiels manquent encore.
Situé à 3 km de la route nationale n°3 Bujumbura–Rumonge, le centre de santé de Mena se trouve sur la colline du même nom, à quelques mètres du cimetière. Il y a quelques années encore, cette structure sanitaire souffrait d’un manque criant de matériel médical. Aujourd’hui, les habitants poussent un véritable ouf de soulagement : le centre est désormais équipé et peut assurer plusieurs examens sur place.
Les résidents témoignent de ce changement. Ils citent notamment l’arrivée d’appareils permettant de diagnostiquer la malaria et certaines autres maladies.
« Au départ, ce centre ne disposait d’aucun matériel médical, mais petit à petit, il a été équipé. Aujourd’hui, on peut y faire des examens médicaux », expliquent-ils.
Autrefois, réaliser un simple examen nécessitait un long déplacement. Les habitants devaient parcourir plusieurs kilomètres pour atteindre Kabezi. « Nous devions marcher entre 30 et 40 minutes pour aller nous faire soigner à l’hôpital de district de Kabezi. Mais aujourd’hui, nous avons un centre proche de nous, et nous pouvons faire nos examens rapidement », se réjouit un habitant rencontré sur place.
Malgré ces améliorations, certains matériels restent insuffisants. Les résidents signalent notamment le besoin d’un microscope permettant d’effectuer une numération formule sanguine (NFS) ou hémogramme. « Actuellement, le test de dépistage de la malaria est disponible, mais d’autres équipements restent nécessaires », confient-ils.
Le responsable du centre de santé de Mena, Jean Marie Hakizimana, confirme ces besoins. Il précise toutefois qu’il faut encore patienter pour que d’autres équipements soient fournis.
Inauguré en 2018 en présence du Président de la République du Burundi, le centre accueille aujourd’hui en moyenne 25 patients par jour. S’y ajoutent des enfants qui viennent pour les vaccinations ainsi que des femmes venues réaliser des tests de grossesse.
