Des députés s’interrogent sur la date de mise en application du décret présidentiel portant octroi d’une pension équivalente au dernier salaire perçu par tout retraité. Lors de la présentation, ce jeudi, du rapport semestriel du plan de travail et du budget annuel 2024–2025 devant les deux chambres du Parlement réunies, ces élus ont demandé à l’État de présenter des excuses, et, pour les responsables défaillants, de démissionner. Le Premier ministre les a rassurés en affirmant que le dossier se trouve actuellement au niveau de la présidence, et que la seule étape restante est de déterminer le montant à verser à l’INSS et à l’ONPR.
La députée Aline Inamuco a, quant à elle, demandé des éclaircissements sur l’état d’avancement de l’application du décret qui accorde à chaque retraité une pension mensuelle équivalente à son dernier salaire net. Elle a exprimé son inquiétude, affirmant que les plaintes récurrentes de ces personnes âgées et vulnérables risquent d’attirer une malédiction sur le pays si elles venaient à mourir sans avoir été régularisées.
De son côté, l’honorable Pamphile Malaika estime que l’État devrait présenter ses excuses, qualifiant la non-exécution de cette mesure présidentielle de manquement grave. Le député va plus loin en affirmant que, le cas échéant, certains responsables devraient démissionner.
Le Premier ministre Gervais Ndirakobuca, en présentant son rapport semestriel sur le plan de travail et le budget annuel 2024–2025 devant les deux chambres du Parlement réunies, s’est appuyé sur les déclarations du porte-parole du Président de la République, faites lors de l’émission publique des porte-paroles. Il a souligné que la question relève désormais de la présidence, et que ce qu’il reste à faire est de déterminer les montants que l’État doit verser à l’ONPR et à l’INSS pour clore ce dossier.
Pour rappel, l’annonce du Chef de l’État d’octroyer aux retraités une pension égale à leur dernier salaire remonte à 2020, lors de son accession au pouvoir.
